La plupart des femmes qui viennent me voir dans l'espoir d'une solution non médicamenteuse ont reçu un diagnostic d'hypothyroïdie ou de fatigue chronique. Ce qu’elles ne savent pas c’est qu’elles subissent sans le savoir une source de stress qui a été reléguée très loin dans leur subconscient mais qu’un beau jour leur corps trouve le moyen de rendre plus visible physiquement afin qu’il ait une chance d’être évacué.

En effet, il faut savoir que la plupart des personnes atteintes de la maladie de Hashimoto, d'hypothyroïdie, du syndrome de fatigue chronique et d'auto-immunité, ont en commun un certain degré de dysfonction surrénalienne. Cela explique pourquoi tous les traitements qui s'adressaient à leur hypothyroïdie, à leur fatigue chronique ou à leur auto-immunité n'avaient aucune chance de bien fonctionner à long terme parce qu’aucun d’eux n’agissaient sur la racine de leur problème : un stress chronique. En effet, de nombreuses personnes ignorent qu'elles vivent une forme de stress chronique et que la solution à bon nombre de leurs déséquilibres passe par l'optimisation de leur fonction surrénalienne.

Un bon exemple est l'hypothyroïdie.

Pour situer le problème, rappelons que c'est du bon fonctionnement de la thyroïde que dépendent notre niveau d'énergie, notre clarté mentale et la croissance de notre corps. La thyroïde a besoin d'iode pour produire les hormones suivantes : la thyrosine (T4) et la triiodothyrodine (T3).

Lorsque vous vivez beaucoup de stress dans votre vie, que vous en soyez conscient ou non, il monopolise vos surrénales pour produire du cortisol. Cependant, un niveau trop élevé de cortisol supprime les conversions de T4 et T3. Vous pouvez également développer une résistance thyroïdienne qui empêche votre T3 d'entrer et d'activer ses récepteurs provoquant des symptômes d'hypothyroïdie. Vous pouvez donc avoir ce type de maladie thyroïdienne et de symptômes thyroïdiens sans avoir réellement développé de maladie thyroïdienne, mais simplement parce que vos glandes surrénales sont touchées.

Comment savoir si cela s'applique à vous ?

Les symptômes sont toujours les mêmes :

On se sent débordée, irritable, on n'est pas connectée aux rythmes circadiens qui nous disent quand on aura faim et qu'on pourra bien digérer, ou quand on profitera d’un sommeil réparateur.

En fait, c’est là que vous êtes tout le temps fatiguée et vous vous réveillez un peu groggy, en vous demandant où vous êtes ou ce que vous faites, en vous disant que vous préférez rester au lit toute la journée. Vous ressentez un brouillard cérébral et une lenteur pendant la journée. Vous pouvez également être irritable dès la sortie du lit et avoir l'impression que tout le monde autour de vous bouge trop lentement et cela vous énerve vraiment. Habituellement, vous vous réveillez au milieu de la nuit et avez du mal à vous rendormir. Pourtant, vous dormez 10 à 12 heures par nuit, mais votre sommeil n’est pas régénérant.

Si vous n'avez pas les moyens de tester votre taux de cortisol quotidien, vous pouvez vivre très longtemps avec ce déséquilibre sans comprendre ce qui vous arrive.

Et pourtant, je trouve chez presque tous mes étudiants et patients des causes profondes qui maintiennent leur corps coincé dans un état de stress. C'est ce stress qui va drainer leurs surrénales et évoluer vers une maladie auto-immune ou un syndrome de fatigue chronique.

Bien sûr, on peut parler de quelque chose de très complexe et scientifique pour expliquer cette résistance et son impact sur la thyroïde, mais pour moi, rien ne remplace une revue de mode de vie, mais surtout, la confirmation qu'il existe un stress inconscient et permanent qui sollicite l'organisme dépenser une énergie prodigieuse pour rester inconscient.

Quelque chose de traumatisant qui s'est généralement produit au cours des 7 premières années de la vie, parfois depuis la conception. Alors oui, si, comme c'est souvent le cas quand on ne peut pas être soulagé, on vous envoie chez un psychiatre qui vous dit "tout est dans la tête madame, il faut vous calmer", quelque part, il n'a pas tort. Sauf qu'un anti-dépresseur ou tout autre tranquillisant ne résoudra jamais votre problème, car il ne vous permettra pas de déraciner la cause profonde qui entretient ce stress chronique.

S'apaiser avec le sport, le yoga ou la méditation ne peut que vous faire du bien... mais si vous l'associez aux huiles essentielles dont vous avez le plus besoin énergétiquement, vous avez une chance de faire baisser votre cortisol et surtout de faire remonter le deux hormones du plaisir qui vous aideront à cicatriser vos anciennes blessures : la dopamine et la sérotonine.

Quoi faire?

1. Identifier si vous subissez un stress chronique avec des moyens instantanés tels que le test musculaire ou le pendule.

2. Evaluer l’intensité de l’émission de cortisol (avec les même moyens)

3. Utiliser une huile essentielles riche en esters susceptible de faire chuter le niveau de cortisol et de libérer les émotions traumatiques enfouies en massage sur la poitrine (camomille allemande par exemple)

4. Respirer régulièrement une huile essentielle “orgasmique”, dont le parfum vous met instantanément le sourire aux lèvre afin d’élever votre production de dopamine et de sérotonine. Son action sur l’hypothalamus et tout le système nerveux parasympatique va enclencher tout un processus de régénération capable de vous sortir de votre état chronique.

   L'accès au plaisir est trop souvent ignoré dans les thérapies anti-stress. Je vois l'accès au plaisir un peu comme un mélange d'oligo-éléments sur-mesure destiné à se substituer aux métaux lourds au sein des cellules. Il faut enlever ce qui enivre, mais en même temps combler rapidement ce vide avec quelque chose d'extrêmement positif, une fréquence vibratoire élevée, capable de rééduquer un comportement émotionnel déséquilibré. Moins de stress signifie moins de peur et d'anxiété, mais aussi un meilleur équilibre hormonal, métabolique, émotionnel et immunitaire. Si nous ajoutons plus de joie, plus de plaisir et plus d'amour-propre, nous obtenons la solution parfaite contre la dégénérescence physique.

   Mon conseil : donnez vous plus de moyens grâce à l’utilisation intelligente d’un pendule, afin d’identifier si vous souffrez d’un trauma ignoré et d’un niveau de stress élevé. Cela demande un peu de pratique, je sais. Mais j’ai l’habitude de faire entrer ce type de technique dans les doigts de mes élèves, alors pourquoi pas vous? Je l’enseigne tous les mois, la date de ce mois si vous conviendra peut être (elle est ici).