Auriez-vous une peur irrationnelle de la rougeole ?

La peur de la maladie est la plus grande maladie de beaucoup de monde. Alors, il n’y a qu’un pas pour que la peur irrationnelle de la rougeole soit utilisée comme autre moyen de manipuler des populations et donc, indirectement, de porter atteinte aux droits individuels.

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La peur

C'est sans doute l’émotion dominante de la majorité des personnes qui viennent vers moi pour de l’aide. C’est une émotion humaine naturelle et primale. L'instinct humain est exceptionnel pour évaluer et réagir à un risque naturel, mais dès qu’il faut évaluer les risques modernes, c’est la catastrophe. Nos réactions ne sont pas basées sur la logique et les statistiques, mais sur des réponses primitives ultra-rapides.

Des menaces telles que les araignées et les serpents venimeux suscitent une peur disproportionnée par rapport à la menace plus probable de mort dans un accident de voiture.

C’est vrai… on prend plus souvent la voiture qu’on rencontre un serpent venimeux et nous sommes à la merci de ceux qui conduisent dans l’autre sens sur la même route que nous. S’ils décident de tourner leur volant dans le mauvais sens, nous les prenons de plein fouet dans la figure. C’est un risque énorme non ? Et pourtant, c’est en toute confiance (je dirai même « foi ») que l’on prend notre voiture régulièrement. Sans y penser.

Alors, pourquoi avons-nous peur d’une maladie infantile aussi bénigne que la rougeole ?

Évidemment, les maladies infectieuses ont tué un nombre considérable de personnes. Le typhus, la typhoïde, le choléra, la dysenterie, la variole, la scarlatine, la coqueluche, la diphtérie, la tuberculose, la rougeole et d'autres ont été à l'origine de plusieurs millions de décès dans le monde occidental au cours de nombreux siècles. Mais est-ce une raison pour en faire une obsession ?

Mais prenons une profonde respiration et un moment pour nous éloigner de l'hystérie et examiner des informations qui ne font jamais partie du débat sur les maladies infectieuses.

Rappelons que la mortalité par rougeole a baissé.

Durant les années 1800 et même au début des années 1900, la rougeole a été une grande cause de mortalité. Mais c’était le cas pour toutes les maladies infectieuses :

la coqueluche, la scarlatine, la tuberculose et d'autres déjà mentionnées ont tué des millions de personnes. Alors on est bien content que des vaccins existent pour nous en protéger. Mais n’exagérons rien non plus…

Le taux de mortalité pour toutes les maladies infectieuses avait déjà chuté avant l'introduction de vaccins pour toutes ces maladies. Je ne peux pas vous donner ici tous les détails en chiffre, mais sachez qu’aux États-Unis, par exemple, le taux de mortalité par rougeole a diminué de plus de 98% avant l’introduction du vaccin anti-rougeole en 1963 ). En Angleterre, on constate la même chose: une diminution spectaculaire du nombre de décès avant l’introduction du vaccin anti-rougeole en 1968. La même chose peut être dite pour d'autres maladies infectieuses telles que la coqueluche - déclin massif de la mort avant l'introduction de tout vaccin. La scarlatine, qui a été au cours des années 1800 une cause plus meurtrière que la coqueluche ou la rougeole, est passée à zéro sans l'utilisation d'un vaccin.

Avant l’instauration d’un vaccin anti-rougeole, la rougeole était généralement considérée comme une maladie bénigne. Même le British Medical Journal a fait remarquer en 1959 lors de cette pratique médicale que sur une période de 10 ans, il y avait peu de complications dues à la rougeole et que tous les enfants étaient guéris.

C’est ce que j’ai toujours cru de mon côté jusqu’à présent ! J’ai eu la varicelle, mais mon frère a eu la rougeole, et ça n’a pas été un drame du tout… en une semaine c’était réglé ! Et c’est en général le cas pour la majorité des enfants, tout l'épisode s'est bien passé en une semaine.

De mon temps, la rougeole est considérée comme une affection infantile relativement bénigne et inévitable qu’il était normal d’attraper entre 3 et 7 ans. Au cours des 10 dernières années, peu de complications graves ont été observées à tous les âges et tous les enfants ont complètement récupéré. En conséquence de ce raisonnement, aucune tentative spéciale de prévention n'a été faite, même chez les jeunes nourrissons chez qui la maladie n'a pas été jugée particulièrement grave

Et puis, il faut prendre en compte la somme des progrès réalisés au cours des 50 dernières années en terme d’amélioration de l’hygiène, de l’assainissement, de l’électricité, du transport des aliments, de la réfrigération, de la législation du travail et de la nutrition. Tout cela a influé dans le déclin de la mortalité par toutes les maladies infectieuses. C’est pourquoi j’ai envie de vous dire que vous devez beaucoup plus à votre plombier, votre électricien et votre épicier pour les énormes améliorations des maladies infectieuses qu’à n’importe quel médecin ou pharmacien.

Mourir de rougeole aujourd’hui ?

En 1913, aux Etats-Unis, si vous attrapiez la rougeole, vous aviez 1 chance sur 29 de mourir. En 1955, c’est passé à 1 sur 1 625. Bien que le CDC indique que le risque de décès par rougeole est compris entre 1 sur 500 et 1 sur 1 000, il est peu probable que le vaccin entre juste avant l’introduction du vaccin varie de 1 sur 1 625 en 1955 à 1 sur 980 en 1961, avec moyenne réelle d’environ 1 sur 1 215 au cours des 10 années précédant l’introduction du vaccin en 1963.

Et en Europe ?

Comme pour les autres pays, le taux de mortalité par rougeole avait considérablement diminué en France avant que le vaccin ne soit disponible en 1966 . Cependant, après son introduction, les taux de vaccination sont restés faibles. En 1983, le taux de vaccination était inférieur à 20% . Cette année-là, 20 personnes ont été tuées par la rougeole sur une population de plus de 54 millions d'habitants, soit un taux de 0,037 pour 100 000 habitants, soit environ 1 sur 2,7 millions. En 1989,le taux de vaccination était toujours inférieur à 40%. Cette année-là, 3 décès ont été attribués à la rougeole, ce qui correspond à un taux de 0,005 pour 100000 habitants ou 1 sur 19,37 millions. Encore une fois, pour mettre cela en perspective, vous étiez trois fois plus susceptible d'être tué par la foudre (1sur 5 506 120) que de mourir de la rougeole en France en 1989 (1 sur 19 370000). Lorsque le taux de vaccination était bien inférieur à ce qui serait considéré comme suffisant pour "l'immunité collective".

Vaccination VS infection naturelle

Les pubs pour vaccin anti-rougeole ne mentionnent pas une chose : c’est que le  premier vaccin contre la rougeole, qui était un vaccin «anti-virus mort » introduit en 1963 qui posait de graves problèmes, voire mortels. Alors, en douce, après l’injection de millions d’enfants, le vaccin fut rapidement et silencieusement mis au rebut et un vaccin vivant introduit 1967 avec des proclamations selon lesquelles un seul vaccin confèrerait une immunité à vie. Je m’en souviens… j’étais là ! Ils ont dit ça !

Il faut remettre un peu les pendules à l’heure à ce sujet. Le fait de contracter la rougeole étant petit vous a généralement donné une solide immunité à vie.

Mais le fait est que le vaccin, lui, nécessite d’être re-inoculé tout au long de la vie. Quelques explications : Il faut savoir que non seulement le niveau des anticorps spécifiques à la rougeole après la vaccination est plus faible qu'après une infection naturelle, mais surtout, les personnes vaccinées perdent progressivement leur protection contre la rougeole. Et oui. il est beaucoup moins fiable de se faire vacciner que de profiter d’une semaine de rougeole à 5 ans. D’autant que nous ne réagissons pas tous de la même façon au vaccin.

Était-il si impératif de vacciner plusieurs fois chaque être humain sur la planète contre une maladie infectieuse relativement bénigne ? Y avait-il une autre voie que nous aurions pu prendre dans les années 1960 ?

La vérité est qu'il n'y a jamais eu d'étude sérieuse sur les raisons pour lesquelles il y a eu une baisse aussi importante du nombre de décès avant le vaccin. Comme c’est souvent le cas en matière de vaccin.

Une fois le vaccin mis en place, pratiquement tout le monde a pris le train en marche pour promouvoir et créer des lois visant à appliquer le protocole. Mais en 1967, les scientifiques savaient que les anticorps (ceux que le vaccin est sensé faire apparaître) ne sont même pas nécessaires au rétablissement normal de la rougeole.

Des expériences menées dans les années 1940 ont montré que la vitamine C était extrêmement efficace contre la rougeole, en particulier lorsqu’elle est utilisée à doses élevées.

La vitamine A a également entraîné une baisse spectaculaire de la mortalité par rougeole.

Mais le problème n’est pas là… Si vous voulez que votre petit contracte la rougeole et se fabrique une bonne immunité, le plus dur aujourd’hui est de le mettre en contact avec un gamin contagieux ! Ils ont tous vaccinés !

Je pense que si on expliquait bien tout aux parents, ils ne vaccineraient pas systématiquement leurs enfants contre la rougeole. Et puis, surtout, ils sauraient que le vaccin n’est pas sans risque.

Vous allez me dire que le risque de décès associé au vaccin est probablement faible, mais il en va de même pour le décès par la rougeole elle-même.

Nous essayons donc de prévenir une maladie à risque relativement faible qui renforce l'immunité avec un vaccin à faible risque de causer des problèmes.

Au bout du compte quelle est la situation ?

Et bien, à cause de cette immunité vaccinale plus faible, il sera nécessaire de vacciner de plus en plus d'adultes contre la rougeole alors qu'autrefois, il était rare que quelqu'un contracte la rougeole, sauf pendant l'enfance.

N'oubliez pas non plus que les anticorps de mères vaccinées qui sont transmis au bébé sont beaucoup plus faibles que ceux des personnes ayant atteint l'immunité naturelle, via la maladie elle-même. Si vous voulez protéger votre bébé…vous devez avoir eu la rougeole vous même !

Vous voyez se profiler le cercle vicieux ?

Les bébés issus de mères vaccinées sont maintenant plus vulnérables à la rougeole alors qu'ils auraient été protégés par le passé grâce aux anticorps maternels plus forts d’une mère qui aurait eu la maladie.

En fait, en dépit de la logique qui veut qu’une maladie infantile a une utilité dans la construction de l’immunité d’un enfant, des recherches ont tout de même été faites et ont démontré que l'infection par la rougeole a une foule d'effets modulateurs immunitaires bénéfiques pour les humains.

Celui qui a eu la rougeole a moins de risque de développer une leucémie lymphoïde chronique par exemple. La rougeole et les oreillons, en particulier dans les deux cas, sont associés à un risque moins élevé de mortalité due à une maladie cardiovasculaire.

Dans les années 1970, il a été observé que les infections par la rougeole provoquaient une régression des tumeurs cancéreuses préexistantes chez les enfants

Il semble bien qu'en vaccinant avec l'idée de se protéger contre la rougeole, les scientifiques ont modifié le système immunitaire sans comprendre pleinement ce qu'ils faisaient et avec très peu de connaissances sur le contre coup immunologique…

Je ne dis pas que la rougeole n'était pas et n'est pas un problème. Mais est-ce une raison pour paniquer et ne s’en remettre qu’aux médicaments et à leur illusion de guérison ? A force de vouloir tout contrôler à tout prix, inclus cette machine sophistiquée qu’est l’organisme humain, on va finir par tout casser, et ce, au nom d’une réponse primitive de peur sans fondement.

Or, l’organisme humain n’est pas une machine prévisible à 100 %, loin de là. La nature n’est pas une menace pour la nature. Par contre, la peur humaine l’est. Nous avons les moyens de réconcilier la nature avec le naturel du corps.

Si vous parvenez à éviter le vaccin, ou, si comme cela arrive souvent, vos enfants attrapent la rougeole en dépit du vaccin, voici de quoi agir.

Protocole aromatique anti-maladie infectieuses infantiles

C’est quelque chose qui doit être le plus possible individualisé, mais voici cependant un protocole qui, de par sa formulation chimique, a largement de quoi agir de façon positive sur un enfant qui souffre de rougeole.

Avant 3 ans, sur 30ml d’huile d’amande douce, une goutte de chaque :

  • Palmarosa,

  • Ciste,

  • Lavande aspic,

  • Géranium,

  • Tea tree.

De 3 à 6 ans, sur 30 ml d’huile d’amande douce :

  • Palmarosa - 3 gouttes,

  • Ciste - 2 gouttes,

  • Aspic - 5 gouttes,

  • Géranium - 3 gouttes,

  • Tea tree - 3 gouttes.

Pour adulte, sur20 ml d’huile de base :

  • Palmarosa - 4 gouttes,

  • Ciste - 2 gouttes,

  • Aspic - 6 gouttes,

  • Géranium - 4 gouttes,

  • Tea tree - 4 gouttes.

Vous allez voir combien les huiles essentielles, associées à des gestes simples, font la différence et vous rendent votre autonomie de parents éduqués. L'attitude intelligente reste de ne pas attendre une contagion pour savoir quoi faire...

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