Vitamine C à haute dose : enfin un protocole qui marche!

Balancer un coup de pied dans la grande manipulation intoxicante mise en place par l’industrie pharmaceutique est toujours pour moi une grande source de satisfaction. C’est pourquoi, c’est avec un plaisir tout particulier que je vous soumets cette approche aujourd’hui, une approche qui risque de complètement changer votre vie, surtout si vous avez la bonne idée de l’associer à l’usage holistique des huiles essentielles et à de bons réflexes de désintoxication.

Je vais vous explique comment absorber de hautes doses de vitamine C à l’orale. (oui, normalement, cela se fait par intraveineuse).

Vous savez peut être déjà que la vitamine C à haute dose est un puissant protocole antiviral, antibactérien et anticancéreux. Même si vous n’avez pas de cancer, vous pouvez utiliser cette méthode pour évaluer votre stress oxydatif interne et la demande en antioxydants de votre corps en temps réel. Or, à l’heure où j’écris ces lignes, le stress oxydatif fait partie du quotidien de beaucoup trop de monde. Donc, tout ce qui va aider sera bienvenu.

J’ai déjà écrit sur la vitamine C parce qu’à chaque fois que j’assiste à une conférence sur le cancer et sur les moyens simples et naturels de ne pas tomber malade, les hautes doses de vitamine C sont évoquées.

Dans mon article « La vitamine C : ce qu’on ne veut pas que vous sachiez » je me défoule un peu…Je vous donne des résultats de recherche sur l’efficacité et l’innocuité de cette vitamine prise à haute dose. Mais je suis restée (et vous aussi peut être) sur ma faim parce que je n’avais pas de ligne de conduite concernant sa prise à l’orale.

De mon coté, je triche un peu parce que j’ai les moyens de tester énergétiquement les doses dont j’ai besoin. Mais vous ?

Et bien j’ai une magnifique nouvelle : les travaux d’un monsieur qui s’est consacré à la vitamine C, le Dr Robert Cathcart, nous donnent les moyens d’en profiter selon nos propres besoins grâce à ce qu’on appelle le Titrage intestinal.

On procède de la même manière avec le THC : on augmente les doses d’un cran jusqu’à ce que les effets indésirables se fassent sentir.

Pour la vitamine C, les effets « indésirables » sont tout simplement la diarrhée (non, pas d’hallucinations…)

Et là vous vous dites : hautes doses de vitamine C ? Diarrhée ? Pas très glamour tout ça…

Alors avant d’aller plus loin, voici quelques précisions au sujet du Dr Cathcart.

               Sachez que les observations de Robert Cathcart sur l'utilisation clinique de l'acide ascorbique lui ont attiré une renommée mondiale, ainsi que le respect de Linus Pauling (monsieur vitamine C). Originaire du Texas, il est venu dans le nord de la Californie dans son enfance et a passé la majeure partie de sa vie dans la région de la baie. Il a obtenu son diplôme de médecine de l'Université de Californie à San Francisco en 1961, puis a terminé son internat et sa résidence à l'hôpital de Stanford. Bob était instructeur en chirurgie orthopédique à Stanford après sa résidence. La «prothèse Cathcart» a été implantée dans plus de 100 000 hanches.

Le Dr Cathcart s'est intéressé à la vitamine C lorsqu'il a lu « la vitamine C et le rhume » de Linus Pauling, et il a commencé à l'utiliser pour ses propres allergies et les infections virales de ses patients. Il a pensé à un effet secondaire courant de l'ascorbate à forte dose, à savoir la diarrhée, d'une manière nouvelle.

Il a observé que la tolérance d'une personne à la vitamine augmentait considérablement en présence d'une maladie virale, apparemment proportionnelle à la gravité de la maladie. (là est la clé).

• Une personne qui développe habituellement la diarrhée à partir, par exemple, d'une dose de 12 grammes d'ascorbate, peut être capable de tolérer plus de 100 grammes lorsqu'elle est atteinte d'un rhume ou d'une grippe. Le Dr Cathcart a découvert que l'ajustement de la dose de vitamine C à la tolérance intestinale permettait une résolution plus rapide d'une maladie.

Il a traité des dizaines de milliers de patients avec des mégadoses de vitamine C. Il était un conférencier populaire lors de réunions médicales, où il partageait librement ses découvertes avec ses collègues. Cependant, il n'a pas été bien publié. Comme Linus Pauling lui-même, Cathcart a rencontré le rejet et même le mépris de la part des éditeurs de revues scientifiques et médicales.

 Voilà pour le « pourquoi vous ignorez que vous avez besoin de plus de 300mg de vitamine C par jour ». Cela n’arrange pas l’industrie pharmaceutique que ce genre de savoir se généralise.

Ce n’est pas un secret, la nutrition et les thérapies naturelles sont encore ignorées (voir rejetées) de la médecine moderne. Vous pouvez vous amuser à faire un test : allez voir un médecin généraliste en vous plaignant de certains symptômes du scorbut (à savoir fatigue, épuisement, essoufflement, douleurs osseuses, puis musculaires, maladies des gencives, bouche sèche, plaies qui ne guérissent pas…)

 S’il pense à vous proposer de la vitamine C avant de vous faire faire toute une batterie de tests couteux et invasif, alors surtout adoptez-le !!! C’est un cas rare!!!!

Ceux qui vous disent que c’est votre alimentation qui doit vous fournir vos besoins en vitamines ne font que répéter ce qu’on leur a appris à l’école (oui, à la Fac de nutrition entre autre).

Or, si au siècle dernier une orange suffisait à nous donner une dose décente de vitamine c par jour, aujourd’hui, elle vous donnera un pitoyable 50 mg si elle est de bonne qualité.

Vos besoins par jour ? Si vous êtes en bonne santé, au minimum 4 grammes. Oui, c’est-à-dire 4000 mg. Cela fait beaucoup d’oranges…

Pour vous donner une idée : personnellement, pour me garder en état, j’ai besoin de 8000 mg par jour.

Je me « huile « tous les jours, je médite, je me corrige énergétiquement et je fais attention à ce que je mange.

Imaginez de combien a besoin quelqu’un qui prend tous les jours des médicaments ? Qui vit dans un stress permanent ? Un médecin qui travaille dans un hôpital en ce moment (qui n’avouera pas qu’il se gave de vitamines tous les jours pour tenir) ?

Ce que vous devez savoir c’est que plus vous êtes malade et / ou toxique, plus vous avez de radicaux libres dans votre corps et, par conséquent, plus votre corps absorbera et utilisera de vitamine C.

 Votre corps conserve une petite réserve de vitamine C disponible pour une utilisation en cas de demande interne accrue, mais lorsque vous êtes malade, celle-ci s'épuise rapidement.

Et puis il y a la détoxification qu’un corps en bonne santé utilise dès qu’il le peut. Avec n’importe quelle substance naturelle, tant que vous en avez besoin, le corps l’absorbe. Dès que vous avez atteint le plein, il la rejette.

Ce rejet, comme je le disais plus haut, se manifeste par la diarrhée quand vous prenez des hautes doses de vitamine C.

Les doses utiles.  

Une personne en bonne santé peut prendre de 4 à 15 grammes (4 000 à 15 000 mg) de vitamine C en 24 heures sans aucun dérangement coté boyaux, mais une personne malade peut en tolérer jusqu'à 10 à 20 fois plus. On peut même parler de 100 à 200 grammes par jour par voie orale.

 Avez-vous déjà pris de la vitamine C alors que vous aviez un rhume et vous avez eu la sensation que cela ne vous a rien fait ? C'est probablement parce que vous ne vous êtes pas suffisamment approchée de la bonne dose.

Le protocole de vitamine C et le test de tolérance

Le Dr Cathcart précise dans ses cours que la vitamine C à faible dose n'a pratiquement aucun effet, mais que la vitamine à dose élevée, prise à 80-90% de la tolérance intestinale, produit une réduction significative et spectaculaire des symptômes chez ses patients.

 J’ignore pourquoi on fait tout pour convaincre le grand public que nous n’avons pas besoin de plus d’un gramme de vitamine C par jour (quand on est malade), mais cela devient réellement fatiguant. Ici, aux Etats Unis on trouve normal de se jeter sur un verre de vin ou un cocktail à la fin d’une journée de travail, en France on trouve normal de se réunir autour d’un apéro au cours duquel on va ingurgiter un tas de cochonneries arrosées, mais il faut cacher à tout le monde ce que tout le monde devrait faire : avoir recours à de hautes doses de vitamine C.

 C’est peut être trop bon marché, trop efficace et trop simple pour être une source intéressante de revenu pour certaines industries.

Donc, la tolérance à la vitamine C haute dose.

 Le moyen simple de trouver votre tolérance est de prendre 2-3 grammes de poudre ou de cristaux de vitamine C (acide ascorbique) toutes les deux heures mélangés dans un grand verre d’eau.

Cela vous donnera environ 12 à 18 grammes le premier jour. Assurez-vous de le noter pour garder une trace de la quantité que vous avez prise.

Remarque: la poudre de vitamine C (sous forme d’ascorbate de calcium, c’est moins acide que l’acide ascorbique pur) est hautement concentrée. 1 cuillère à café correspond généralement à 4-5 grammes de vitamine C. (j’ai trouvé une bonne source d’ascorbate de calcium en poudre que je vous donne en exemple ici)

Le but est de trouver votre limite de 24 heures, pas votre limite de dose unique. N’essayez pas de tout prendre d’un coup !!!! Surtout pas !

 Environ une heure après la prise de vitamine C, votre corps en a épuisé la majeure partie.

Donc, une clé importante de ce protocole est de garder votre corps saturé en vitamine C toute la journée. Une administration toutes les 1 à 2 heures est idéale, sauf pendant que vous dormez (c’est le même principe si vous prenez du jus de noni).

• Si vous atteignez votre tolérance intestinale (diarrhée) dans les 24 premières heures

Réduisez la dose totale de 20 à 25% et continuez à prendre cette quantité chaque jour en tant que dose d'entretien (cela peut être pendant plusieurs jours ou semaines) jusqu'à ce que vous atteigniez à nouveau votre tolérance intestinale à ce niveau. Réduisez ensuite de 20% et continuez avec cette dose jusqu'à ce que vous atteigniez à nouveau votre tolérance intestinale, et ainsi de suite.

Cela fonctionne de la manière opposée à laquelle vous vous attendez parce que vous n'installez pas de tolérance. Plus vous serez en bon état, plus votre tolérance à la vitamine C diminuera.

 Si vous avez une tolérance intestinale de 10 à 15 grammes ou moins par jour, vous êtes considéré comme étant en très bonne forme.

• Si vous n'atteignez pas la tolérance intestinale dans les 24 premières heures

Continuez à augmenter la dose chaque jour jusqu'à ce que vous y arriviez. Si vous êtes gravement malade, vous devrez peut-être prendre une dose toutes les heures ou 1/2 heure.

Lorsque vous vous rapprochez de la tolérance intestinale, vous sentirez que vous gonflez avec du gaz et vous devriez avoir des selles molles. Cela signifie que vous êtes très proche de la limite de votre corps et que vous devriez réduire un peu votre dose.

Voici quelques dosages mis au point par le Dr Cathcart durant sa pratique (à titre indicatif) :

Grippe : 100 à 150 grammes par 24 heures

Pneumonie virale : 100 à 200 grammes par 24 heures

Candidose : 15 à 200 grammes par 24 heures

Anxiété : 20 à 25 grammes par 24 heures

Arthrite rhumatoïde : 15 à 100 grammes par 24 heures