Comment finalement perdre votre ventre
C'est un principe qui concerne surtout les Américains parce que c'est là-bas qu'on produit le plus d'obèses au kilomètre carré... mais comme, grâce à la mondialisation, les problèmes de mal bouffe et de mal être sont en train de se démocratiser là où on se croyait intouchables, il ne faut pas se voiler la face.
Même ici, en Chine, on commence à rencontrer de petits "sumos" à la chinoise, gros avant l'heure, parce que bourrés de sucre par leurs parents bien attentionnés qui ne cherchent qu'à leur donner de l'énergie pour mener à bien leurs études. Il se fabrique dont un peu partout dans le monde, des futurs pré-diabétiques, des enfants ou des adultes qui font pourtant attention à leur alimentation puisqu'ils ne mangent pas gras... mais à qui on n'a rien expliqué sur les dangers du sucre et des mauvaises graisses.
Je suis allée faire un tour sur les sites français par curiosité, pour voir de quoi est faite l'info sur le sujet : Bon, c'est médical, difficile à déchiffrer si on n'est pas habitué, et surtout, rébarbatif. On parle heureusement de résistance à l'insuline et d'hyperinsulinisme, et j'ai même trouvé une définition intelligente d'un docteur qui dit que "le syndrome métabolique est l'ensemble des facteurs qui permet de cibler les gens à haut risque de développer le diabète et des maladies cardiovasculaires." Il ajoute qu'il reconnaît que de l'exercice physique régulier et une alimentation saine sont plus efficaces qu'aucun des médicaments actuellement prescrits pour tenter de redresser la barre.
La barre à redresser, c'est quoi ?
C'est une augmentation nette de la circonférence abdominale, une augmentation des tri glycérides, une baisse du cholestérol HDL, une élévation de la pression artérielle, une élévation du plasma glucose.
Voilà, si vous avez tout ça en même temps, vous êtes atteint du syndrome métabolique, ce qui vous dirige droit vers le diabète et les maladies cardiovasculaires, et qu'on ne sait pas à l'heure actuelle, soigner.
On vous donnera des conseils judicieux pour modifier vos habitudes de vie (si vous le pouvez), c’est-à-dire :
manger plus de fibres,
perdre du poids,
faire au moins 1/2 heure de sport par jour,
arrêter de fumer,
manger mieux.
On vous proposera des médicaments pour améliorer votre insulino-résistance, pour vous couper l'appétit, pour absorber le gras, pour vous aider dans votre dépression.
Car il faut noter que ce sont surtout les femmes, et les femmes dépressives, qui subissent ce genre de syndrome. Mal dans leur corps, mal dans leur tête, mal aimées, mal nourries, elles fument, mangent ce qui leur fait du bien au moral, donc principalement du sucre, du chocolat, des trucs tous prêts qui ne nécessitent pas de préparation, donc pas de vaisselle, et qu'il est plus facile de manger directement sur le canapé devant une émission abrutissante qui permet de s'anesthésier temporairement.
Leur docteur est la seule personne à laquelle elles peuvent se confier, elles prennent des médicaments comme on s'accroche à une bouée de secours, et rien ne les fait sortir de leur cercle vicieux de mal être. Plus ça va plus elles grossissent, se sentent mal, ont des petits maux qui s'ajoutent aux autres et achèvent de leur polluer l'existence.
C'est pour elles que j'écris ces pages, pour elles et pour les mères qui, par ignorance du sujet, fabriquent des enfants prédiabétiques et incontrôlables nerveusement. J'ai des réponses à offrir, grâce à des livres écrits par les Américains (encore eux...) parce qu’ils connaissent si bien le sujet, et qu'ils ont compris qu'il ne suffit pas de conseiller à quelqu'un de "surveiller son alimentation", il faut le guider vers la qualité adéquate de ce qu'il va choisir de mettre dans son corps. Il s'agit ici de nourrir son esprit, satisfaire son estomac, contrôler son appétit et aider à une perte de poids qui va permettre de s'orienter vers la santé avec un grand S.
Vous trouverez de quoi contrôler votre syndrome métabolique ici.