Sensibilités et allergies alimentaires : pourquoi sommes nous de plus en plus réactifs ?
Avant d’organiser un goûter d’anniversaire, demandez vous aux parents des petits invités si l’un d’entre eux a des allergies ?
De mon temps… ça n’existait pas. On ne parlait pas d'allergies, parce que ça ne nous venait même pas à l’esprit…
Et pourtant aujourd’hui, jusque dans les cantines et les goûters à l’école, on y pense et cela devient de plus en plus présent.
Pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui, 1 enfant sur 17 souffre d’une forme de réaction aux aliments. Qu'elle soit chimique (c'est le cas des intolérances) ou immunitaire (c'est le cas des sensibilités et des allergies).
Pire : les hospitalisations pour réaction sévère à un aliment (allergies) ont considérablement augmenté ces 10 dernières années selon Académie Européenne d’immunologie clinique et allergique. Et ceci ne concerne pas uniquement les enfants… Les grands aussi souffrent d'allergies.
Allergies et sensibilités : pas que pour les enfants
Si vous faites partie de ceux qui se sont penchés sur la candidose, vous devez en avoir déjà entendu parler, et vous avez du vous rendre compte que vous étiez concerné, alors que personne ne vous en avait parlé jusqu’alors.
En effet, bien que le nombre d’adulte vivant avec des sensibilités alimentaires ne soit pas vraiment quantifié actuellement, on remarque que pratiquement tout le monde souffre d’un problème lié à l’alimentation, sans le savoir, sans y attribuer la responsabilité d’un ou de plusieurs aliments, simplement par manque d’information, alors qu’il s’agit d’aliments extrêmement courants tels que le soja, les produits laitiers, le gluten et les oléagineux.
Pourquoi ? Voici trois réponses possibles
On fait trop attention à ce qu’on donne aux bébés
Pendant des années, les pédiatres ont recommandé d’introduire les aliments solides aux bébés en faisant attention à en éviter certains durant les 12 premiers mois. On parle des 8 allergènes classiques que sont le lait, les œufs, les arachides, les fruits à coques, le poisson, les fruits de mer, le soja et le blé.
Puis, on suggère aux parents d’introduire ces aliments un par un en observant les éventuelles réactions. Mais, en 2008, après avoir constaté l’augmentation des réactions chez les enfants, les académies pédiatriques on changé d’avis et suggèrent aux parents d’introduire les aliments « allergènes » dès l’âge de 5 mois. En fait, un papier paru dans le journal d’immunologie clinique et allergique affirme que commencer a donner ces aliments réactifs entre 4 et 6 mois, réduit les risques du bébé à développer des allergies alimentaires. Tout n’est qu’affaire d’immunité… on a compris que les enfants construisent leur immunité durant ces années cruciales de leur développement… et faire attention à l’alimentation est sans doute un point plus facile à appliquer que de contester le calendrier vaccinal et ses effets secondaires dévastateurs sur l’immunité du bébé. Restons politiquement correcte. Ensuite, il y a l’excès de propreté.
Trop propres ?
J’ai vu ça en Chine. La phobie du microbe. Or, depuis 1989 la recherche explique que l’augmentation des réactions alimentaires est expliquée par l’excès d’hygiène. En fait, on a remarqué que vivre dans un environnement trop désinfecté ne permet pas d’exposer les enfants à suffisamment de germes pour que leur système immunitaire puisse se construire correctement, pour qu’il apprenne à combattre les méchants et qu’il sache faire la différence entre les envahisseurs pathogènes et les autres, les inoffensifs. Si on y pense, où sont les allergiques dans les pays sous-développés ? Ce n’est pas là que l’on développe le plus de maladies auto-immunes…
Or, les allergies aux aliments sont des maladies auto-immunes. Et qui dit chute d’immunité, dit apparition de la candidose. De plus, si les pays sous développés ne profitent pas toujours de la mondialisation et donc des aliments issus de l’industrie alimentaire, l’agriculture locale constitue le plus gros de l’alimentation des populations, et c’est peut être mieux pour leur santé. Car eux au moins, savent ce qu’ils mangent.
Notre chaine alimentaire corrompue
Bien que nous profitions d’une abondance de choix en matière d’aliments, notre chaine alimentaire, dans les pays riches, est tout de même un de nos plus gros problèmes.
Le fait est qu’entre les antibiotiques de prévention et les additifs, les OGM dans lesquels on a injecté des bactéries et des virus pour créer une résistance aux herbicides et aux maladies, nous consommons des substances que notre corps n’a jamais été programmé à consommer.
Bien que des études européennes sur les animaux aient fait le lien entre la consommation d’OGM et leur effet allergénique, ces recherches ont été mises en sourdine dans de nombreux pays. Et pourtant, il est difficile d’ignorer le fait que l’augmentation considérable de réactions alimentaires (et allergies) qui a débuté dans les années 1990 coïncide avec l’introduction des cultures commerciales génétiquement modifiées en 1996. Alors, sommes nous allergiques aux aliments ou à ce qu’on y a fait ?
Aujourd’hui, les cultures OGM les plus communes (maïs, soja, sucre, betterave) se retrouvent dans quasiment tout ce que l’industrie alimentaire nous offre, sans y être indiqués. Alors, le seul conseil valide à vous donner pour vous protéger est vraiment de préparer vous même la majorité de ce que vous consommez, donc d’éviter d’acheter les plats déjà préparés, et surtout, de choisir la qualité de vos ingrédients selon des critères tels que Bio et garanti sans OGM.
Enfin, vous n’avez pas à subir vos sensibilités et allergies alimentaires, et surtout, celles de vos enfants. Il existe plein d’outils à utiliser pour vous en débarrasser ainsi que les nombreux symptômes qui les accompagnent et dont on ne vous parle pas.
Je vous en parle longuement ici, Il est important de savoir les identifier… y avez-vous déjà pensé ?
Et puis, comme rien ne remplace une approche propre, qu'elle soit alimentaire ou thérapeutique pour protéger vos enfants des allergies mortelles, facilitez-vous la vie pour prendre soin d'eux via l'irremplaçable pouvoir psycho-neuro-immunomodulateur des huiles essentielles....