Et si vous étiez responsable de l'autisme de votre enfant ?

Bien qu’on n’en parle pas beaucoup, de plus en plus de publications ici aux États-Unis révèlent un fait alarmant au sujet de la récente épidémie d’autisme : ses mécanismes pourraient bien nous dévoiler des vérités sur notre propre santé à tous.

Pourquoi ? Qu’est-ce qui a bien pu changer ces dernières années dans le monde ?

Tout d’abord la perception que l’on a de l’autisme

Dans les années 40, on disait qu’un rhume suffisait à rendre un enfant autiste. Dans les années 80, alors que de plus en plus de cas apparaissaient (sans rhumes…) les scientifiques ont redéfini l’autisme comme étant provoqué par un problème génétique au cerveau. Aujourd’hui, on relie l’autisme à toute une série de déséquilibres inflammatoires communs à d’autres maladies chroniques (allergies, asthme, Déficit d’attention) plus ou moins faciles à traiter : l’inflammation du système digestif et la toxicité interne étant à l’origine de ce qui s’ajoute aux problèmes de connexion  du cerveau. On sait aujourd’hui qu’il n’y a pas un gène de l’autisme. En fait, de nombreux gènes sont un facteur de risque. À partir de là,  si l’environnement adéquat s’en mêle, l’autisme se déclare.

L'environnement est une des causes de l'autisme

Oui, c’est l’environnement qui déclenche tout. Ce que j’appelle « environnement » c’est ce qui va provoquer l’infection, la chute d’immunité ou le niveau de toxicité qui va tout faire basculer vers l’autisme. Car, on se rend compte à quel point l’autisme tel que nous le percevons est en fait un problème systémique qui affecte le corps autant que le cerveau. Rares sont les autistes qui n’ont pas aussi des problèmes digestifs, ou d’immunité, ou de déconnexion entre les neurotransmetteurs du cerveau.

En fait, pour de nombreux spécialistes américains, dont la neurologue pédiatrique de Harvard Martha Herbert, il suffit à des gènes vulnérables qu’ils soient perturbés par une agression environnementale pour que l’endommagement du cerveau apparaisse.

Quoi qu’il en soit, les experts (et moi-même, qui sans être une experte ai pu le constater avec les enfants dont je me suis occupée) s’accordent pour dire qu’il n’y a pas d’étiquette de l’autisme à coller sur le front de qui que ce soit. L'autisme n’est que la manifestation de multiples facteurs inflammatoires et métaboliques qui sont communs à de nombreux autres déséquilibre, dont la maladie d’Alzheimer.

Et oui, les personnes atteintes de cette maladie ne sont pas autistes, et les autistes ne souffrent pas de maladie d'Alzheimer, et pourtant, ils ont en commun leur toxicité aux métaux lourds et leur état inflammatoire. Nous parlons ici d’inflammation, de stress oxydatif, de toxicité, de mauvaise synthèse des protéines, de dysfonction du noyau des cellules et d’ADN endommagé. Tout un poème, n’est-ce pas ? Et tout un programme surtout.

Quoi qu’il en soit, ce programme est du coup parfaitement réactif à un traitement holistique rééquilibrant comme l’aromathérapie telle que je la pratique.  Car il ne s’agit pas de traiter les symptômes, comme on l’a fait depuis des années, à coup de psychologie comportementale, mais d’un rééquilibrage biochimique interne, qui permet à des enfants d’intégrer une école normale, de supporter « les idiots » que nous sommes autour d’eux, de tolérer notre incompétence à nous mettre à leur niveau, les failles qui font qu’ils doivent s’adapter à nous, « les normaux ». Sans les attaques des vaccinations, des métaux lourds, des médicaments, des additifs et du sucre sur l’immunité, le tout créé par l’homme non autiste, ceux dont l’ADN les prédispose à y succomber ne rencontreraient pas les déclencheurs de leur déséquilibre.

Préserver l’intégrité physique, le terrain, l’immunité d’un individu, depuis son état de nourrisson jusqu’à l’âge de concevoir, est la clé.

C’est aussi pour cela qu’il est si important pour une femme enceinte de soigner sa candidose (à l'origine de l'inflammation du système digestif du nourrisson).

Elle doit faire son possible pour ne pas la transmettre à son bébé. En prenant cette précaution (et en s’efforçant de ne pas subir de césarienne) elle accomplit le premier geste d’amour qui risque de vraiment changer la vie de son bébé : lui faire le cadeau d’une bonne immunité. C’est pour cela que les femmes doivent comprendre l'étendue de leur responsabilité dans la vie future de leur enfant. Elles doivent savoir bien plus que ce qu’un pédiatre ou un obstétricien voudra bien leur dire sur la santé de leur bébé. Parce que l’autisme, ça n’est pas leur rayon. La candidose, non plus. Les métaux lourds… à peine.

La toxicité ?

C’est tout juste si on déconseille la cigarette et l’alcool… alors les médicaments et les vaccins... c'est une autre histoire. Quoi qu’il en soit, ce sont ces facteurs là qui feront la différence dans la constitution de l’immunité du bébé à naitre. Ce sont ces facteurs là qui feront que son environnement tirera la gâchette du pistolet que l’hérédité aura chargé. Ne laissez pas l’hérédité et l’environnement compliquer la vie de votre bébé. Vous pouvez agir et prévenir.

J'en parle dans ces articles :

L'autisme n'est pas une fatalité, les problèmes comportementaux grandissant chez les enfants d'aujourd'hui ne sont pas non plus une fatalité. Avez-vous remarqué combien les enfants d'aujourd'hui sont différents d'il y a 40 ans ?

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