Et si votre maladie inflammatoire venait d'un trauma non résolu?
C’est vrai, pensez-y : si vous subissez quoi que ce soit dont l’origine est inflammatoire et que vous avez tout essayé, sans succès, de vous en débarrasser, c’est qu’il y a sans doute un trauma derrière.
Mais - allez-vous me dire-, je n’ai aucun souvenir d’un trauma! Je ne vois pas du tout de quoi il s’agit!
Et bien justement. Nombreux sont les traumas qui, parce qu’ils étaient trop douloureux, sont soigneusement cachés par le subconscient. Ou cachés sous un masque de normalité. Qu point que si quelqu’un d’extérieur à vous ne mets pas le doigt dessus, vous ne le remarquez même pas.
Il m’est arrivé plusieurs fois d’ouvrir de grands yeux et de faire répéter ma cliente, et de lui demander si elle réalisait ce qu’elle venait de me raconter! Et là…souvent…les larmes sortent.
Les larmes. Le véhicule des émotions douloureuses hors du corps. Le passage obligé pour évacuer ce qui sinon va obliger le corps à crier plus fort pour se faire entendre.
C’est quelque chose que j’ai compris il y a des années.
Et puis récemment, j’ai découvert que des chercheurs se sont penchés sur le sujet.
Alors, que faut il savoir au sujet des traumas et de l’inflammation pour augmenter les chances de mieux les gérer?
Déjà, il faut savoir qu’un traumatisme physique, comme un os cassé, déclenche une réponse inflammatoire à la fois en activant les cellules immunitaires dans la zone de la blessure et en organisant une réponse inflammatoire systémique.
Les traumatismes émotionnels peuvent faire de même, et de nouvelles recherches montrent l'impact profond que les traumatismes ont sur les enfants, même des décennies plus tard.
Des décennies plus tard, cela peut aller jusqu’à la ménopause, période durant laquelle ce qui n’a pas été résolu plus tôt a une seconde chance de l’être, via l’apparition de maladies inflammatoires récalcitrantes. J’ai nommé le vaginisme par exemple, une candidose irréductible, et, pourquoi pas, un mal être soudain que rien ne semble soulager. D’ailleurs, dans la majorité des cas, tous les tests, toutes les analyses ne mèneront nulle part, sauf si on se dirige vers le trauma enfoui, bien sûr.
Donc, comme je le disais, les traumatismes de l'enfance, qu'ils soient émotionnels, physiques, mentaux ou sexuels, sont associés à une inflammation plus tard dans la vie, mesurée par des marqueurs sanguins tels que la protéine C-réactive et la cytokine interleukine-6.
Cela peut expliquer les taux plus élevés de maladies chroniques telles que l'arthrite, les maladies auditives et le cancer chez les personnes ayant des antécédents de traumatismes infantiles. Mais encore faut il le savoir. Car, encore une fois, beaucoup de femmes découvrent leurs traumas beaucoup plus tard dans leur vie au hasard d’une thérapie ou technique d’investigation alternative.
Je voudrais aussi préciser que les traumatismes peuvent également être transmis d'une génération à l'autre. Comment mon corps réagit-il au traumatisme de mon ancêtre ?
Pour vous donner un exemple, j’ai vécu une situation traumatisante d’abandon étant petite, avant mes 7 ans. Rien de caché, rien d’enfoui. Plutôt oublié. Mais curieusement, ma fille a grandi dans la hantise que je disparaisse. Elle était incapable de dormir chez une copine, ou de partir seule quelque part pendant très longtemps. Et on a compris d’où ça venait assez récemment. On a travaillé le sujet et aujourd’hui elle envisage de pouvoir vivre loin de moi.
La bonne nouvelle est que si vous avez des antécédents de traumatisme personnel ou familial, il y a de l'espoir.
Je pourrais vous dire que le cerveau et le système nerveux peuvent être entraînés sur la façon d'atteindre un état de repos. Il y a des technique de rééducation comportementale pour ça, qui prennent pas mal de temps à donner des résultats; Par contre la médecine quantique associée à l’usage énergétique des huiles essentielles nous donne de nouvelles options bien plus rapides : faire remonter les émotions enfouies et agir directement sur le subconscient pour effacer toute trace de mémoire de ces événements.