Aujourd’hui, alors que nous n’avons aucun problème à manger à notre faim (dans la plupart des pays industrialisés) et que de multiples organismes se chargent de réglementer ce qui est mis à notre disposition dans les épiceries “pour notre bien”, nous mourrons de malnutrition et de toxicité.

Cela fait longtemps que la qualité nutritionnelle de nos aliments baisse d’une année à l’autre et que les produits toxiques envahissent nos vies, nos boissons, notre air et nos assiettes. Moins de nutriments pour régénérer nos cellules et plus de toxines pour donner plus de travail à notre corps et endommager notre ADN, nos émotions, notre état intérieur, notre vision du monde.

Au bout du compte, de plus en plus de maladies dégénératives et d’auto-immunité.

Nous sommes nombreux à nous débattre. Nous faisons de notre mieux pour inverser la tendance.

Et j’ai de plus en plus de monde qui vient me voir en m’avouant ne pas comprendre pourquoi en dépit de tous leurs efforts ils ne vont pas mieux. Il y a un très grand nombre de causes possibles, mais aujourd’hui je vais vous parler des anti-nutriments.

Les anti-nutriments, qu’est-ce que c’est ?

Les anti-nutriments sont des substances naturels ou synthétiques présentes dans une variété d’aliments - en particulier les céréales, les haricots secs, les légumineuses et les noix - qui entravent l’absorption des vitamines, des minéraux et d’autres nutriments.

lls peuvent même entraver l’action des enzymes digestives, essentielles pour une bonne absorption.

De nombreux types d’aliments «à base de graines» contiennent des anti-nutriments tels que l’acide phytique (qui est neutralisé lorsque l’on fait du pain au levain), les leptines et les saponines.

Ces substances se lient aux vitamines et aux minéraux de la plante pour les rendre inabsorbables, afin de la protéger : repousser les insectes nuisibles et autres prédateurs qui essayent de s’en nourrir. Les anti-nutriments permettent ainsi aux plantes de vivre et de se reproduire.

Précisons que tous les anti-nutriments ne sont pas mauvais et deuxièmement, vous pouvez aider à les réduire.

Les polyphénols, par exemple, sont un type d’anti-nutriment qui peut être réellement bénéfique (à des doses appropriées), de sorte qu’il n’est pas toujours clair quant aux types à éviter.

C'est le même cas que pour les flavonoïdes, un autre groupe d'anti-nutriments trouvés dans les sources «saines», y compris le thé, le café, le vin et certains autres aliments à base de plantes. Malheureusement, même les anti-nutriments positifs peuvent dans une certaine mesure inhiber l’absorption des minéraux, mais ils sont relativement inoffensifs (et même bénéfiques), à condition de ne pas en faire trop.

 N'oubliez pas que, même chez les personnes sensibles et à des concentrations très élevées, même les «bons anti-nutriments» peuvent empêcher la digestion du cuivre, du fer, du zinc et de la vitamine B1, ainsi que des enzymes, des protéines et des féculents trouvés dans les aliments d'origine végétale. Tout dépend de la réaction unique de quelqu'un. Il est donc essentiel que vous vous accordiez à vos propres réactions face aux différents aliments pour pouvoir ajuster votre alimentation en conséquence.

Si vous subissez une maladie dégénérative ou auto-immune, ou si vous souhaitez simplement vous en protéger, Cliquez ici pour savoir quels sont les 5 anti-nutriments à essayer d'éliminer de votre alimentation autant que possible