Les huiles essentielles en danger : connaissez-les

En tant qu'aromathérapeute, on est sensé toujours se demander d'où vient telle ou telle huile essentielle ; cela fait partie d’une attitude éthique et de protection de ce que la terre met à notre disposition gracieusement. Mais, si vous n’êtes qu’une utilisatrice passionnée, vous aussi devez faire attention à ce que vous achetez, utilisez, choisissez.

Vous n’avez pas à vous poser la question pour absolument toutes les huiles! Certaines sont très faciles à produire. Pour d’autres, ce n’est pas le cas. Et outre le fait qu’il faut se retenir de créer de la demande pour des huiles qu’il vaut mieux protéger quelques années pour avoir une chance de les retrouver un jour, rappelez vous que vous risquez de vous procurer des huiles d’une qualité inférieure que les fournisseurs d’huiles essentielles vont mettre sur le marché même s’il s’agit d’un produit qui n’a rien à voir avec l’original. Donc, il est important de connaitre ces espèces en danger.

Voici une liste d’espèces qui sont à surveiller et dont il faut éviter de réclamer les huiles essentielles pour aider à leur protection.

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Encens (Boswellia carteri, B. sacra, B. frereana et plusieurs autres espèces de Boswellia). C’est catastrophique car vraiment, c’est une des huiles que je prescris le plus!!! Pas facile de la remplacer. Mais il fait partie des huiles menacées depuis 2008! Ici, dans le New Hampshire, nous avons des producteurs de Boswellia thurifera. Même si ce n’est pas tout à fait la même huile que celle qui est produite en Somalie, mais elle est malgré tout de très bonne qualité. Donc, il est possible de faire la distinction.

Bois de rose (Aniba rosaeodora, plusieurs espèces d'Ocotea et plusieurs espèces de Dalbergia). L’HE de bois de rose est une petite merveille qu’il est difficile de remplacer. Mais je pense que les camomilles et la rosalina sont de bonnes alternatives.

Bois de santal (Santalum album, S. spicatum, S. austrocaledonicum et plusieurs autres espèces de Santalum avec Osyris lanceolata et Pterocarpus santalinus). Pour remplacer le bois de santal, c’est beaucoup plus difficile, mais encore une fois, tout dépend de ce dont on a besoin. D’autres huiles de la peau et de la respiration peuvent éventuellement s’y substituer, comme la rosalina, l’arbre à thé et la lavande aspic, mais sans atteindre son niveau vibrationnel élevé;

Cèdre de l’atlas (Cedrus atlantica, autres espèces de Cedrus, de nombreuses espèces de Juniperus et Widdringtonia whytei Rendle). Là, encore, pas facile de la remplacer. Pour moi, c’est l’huile de choix pour beaucoup de problèmes respiratoires et inflammatoires. Pour ce qui est de combattre la production de mucus, le citron est une bonne alternative.

Enfin, rien ne remplace de bien connaitre vos huiles pour choisir les substitutions à ces huiles rares. Pour cela, je vous renvoie à ce que je vous enseigne dans le Master AromaPro.

cécile Ellert3 Comments