Et si on parlait de l'épidémie de candidose ?
(Ceci est une partie de l’introduction extraite de mon livre l’Equilibre anti-Candida”. )
Cela fait des années que vous souffrez du même (petit ou grand) problème ? Que les médecins vous ont fait plus ou moins tout essayer sans succès... ?
Qu’on vous a donné une liste d’aliments à ne plus toucher et qu’on vous a planté là sans mode d’emploi ?
On finit par vous diagnostiquer avec un syndrome du colon irritable ou une fatigue chronique, et aucun des tests qu’on vous inflige ne parviennent à révéler la source de votre problème, et sans cette fichue source, quoi faire.... ?
C’est assez décourageant et la plupart d’entre nous ont déjà eu ce sentiment d’être coincés dans un cercle vicieux duquel personne ne semble pouvoir nous sortir...alors qu’il se pourrait qu’il soit très simple de nous en sortir nous même. Il suffit simplement de vérifier que vous n’êtes pas infesté d’une levure appelée Candida albicans.
Mais pourquoi vos médecins n’en parlent-ils pas ? Pourquoi la candidose chronique est elle si rarement diagnostiquée alors que les symptômes sont criants ?
Sachez que l’identification de ce parasite est plutôt récente. Jusqu’à ce que le Dr William Crook publie son livre « the Yeast connection » en 1983 rien n’avait été publié sur le sujet, et jusqu’à quelques années à peine, bien peu à été étudié : la recherche se tourne vers les maladies plus payantes, comme le cancer.
Ensuite, il faut comprendre que les médecins doivent absorber d’énormes quantités d’informations concernant toutes les pathologies dont leurs patients sont communément atteints et que leur but est de leur apporter un soulagement le plus immédiat possible. Ils n’ont pas toujours la tentation de se pencher sur ce genre d’origine facile à identifier, mais longue à corriger.
Nous vivons dans une ère de l’instantané et de la médicalisation. C’est pourquoi on privilégie souvent le traitement radical au rééquilibrage à long terme : un enfant ne sort pas de ses otites à répétitions... On va lui poser des yoyos aux oreilles. Radical.
Une femme enchaîne cystite sur cystite, on la laisse tout de même sous antibiotiques. Radical, jusqu’à la prochaine.
Un adolescent se couvre d’une sorte d’eczéma, on le met sous cortisone. Cela tiendra quelques semaines. Et pourtant, si tous ces traitements ne sont pas concluants et ne font que contribuer à l’appauvrissement du terrain immunitaire et de la sécu, personne ne pense qu’il suffit de vérifier la présence éventuelle d’un hôte sur-développé comme le Candida albicans et de finalement, travailler à l’éliminer puis restaurer une immunité appauvrie.
On préfère l’ignorer, car en dehors de quelques manifestations très courantes du candida, aucun traitement médicamenteux n’est disponible pour traiter la candidose chronique.
On connaît le pied d’athlète, la mycose orale et la mycose vaginale, mais il est bien moins fréquent d’attribuer la responsabilité de la perte de mémoire, des douleurs articulaires ou de la constipation au Candida : tous ces maux sont au final plutôt communs et simples à traiter sur un plan symptomatique.
Pour eux, des médicaments existent, surtout si on ne cherche pas à faire un traitement de fond dont le succès repose fondamentalement sur un changement d’alimentation.
La nutrition est un peu le parent pauvre de l’enseignement médical, on voit mal un généraliste prescrire des menus à un malade pour lui guérir son eczéma...
De plus, il semble que les effets du couple « médicament-candida » sur ce « fond », je dirais « le terrain », soient une sorte de poule aux œufs d’or pour l’industrie pharmaceutique et éventuellement pour les médecins qui ignorent ce couple dévastateur.
Mais vous, vous avez le droit de vous occuper de votre terrain, de cesser de vivre ce cercle vicieux et d’attendre le remède miracle : car même si de plus en plus de professionnels de la santé commencent à reconnaître la validité du régime anti-candida suite aux excellents résultats qui ont été constatés, ils sont encore bien peu à le connaître.
Vous avez le droit de disposer d’une compilation des outils les plus simples pour retrouver votre autonomie, comprendre l’origine de vos symptômes, la vérifier et surtout, vous en débarrasser.
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