Club Equilibre Naturel - Cécile ELLERT

View Original

Covid long et virus d'Epstein Bart : on dirait qu'il y a un lien...

Je répugne à rajouter un article à tout ce qui s’écrit en ce moment au sujet du SARS CoV2, mais il y a parfois des choses qu’il vaut mieux connaitre, comme les infections qui s’associent au long covid.

C’est Claudine, une de mes élèves qui m’a fait regarder cela de plus près parce qu’elle en souffre. Elle souffre comme beaucoup de personnes qui ont du mal à se remettre de leur infection au SARS CoV2 parce que leur système immunitaire pourrait également être impliqué avec un autre virus.

De plus en plus de patients ont signalé des effets persistants tels que la fatigue et le brouillard cérébral qui ont été comparés au syndrome de fatigue chronique ou à l'encéphalomyélite myalgique (SFC/ME).

Mais de nouvelles recherches suggèrent ce n'est pas une coïncidence. Dans certains cas, les deux maladies chroniques peuvent avoir des racines similaires. Une étude récente menée auprès de 185 patients COVID-19 aux États-Unis a révélé que la majorité des victimes de Covid Long que les chercheurs ont testés étaient positifs pour la réactivation du virus d'Epstein-Barr (EBV). Alors je vous transmets ici ce que j’ai trouvé sur le sujet parce qu’à mon avis, c’est grave, et plus on sait de quoi il s’agit, mieux on sort de l’incompréhension et de la peur.

Des recherches récentes ont révélé qu'un sous-ensemble de patients atteints de SFC/ME montre des signes de réactivation de l'EBV, et maintenant, il semble qu'un pourcentage potentiellement important de personnes atteintes de COVID long en fassent autant.

L'EBV est l'une des infections virales les plus courantes. Mon fils, qui a été un des tous premiers dans sa caserne de Marine à être infecté par le Covid, a eu toutes sortes d’effets secondaires, et récemment, des symptômes d’EVB qui semblaient alors sortis de nulle part.

Il faut savoir La grande majorité des personnes dans le monde contractent le virus à un moment donné de leur vie, et après la phase d'infection aiguë, une version inactive du virus reste dans le corps pendant toute une vie.

Parfois, l'EBV peut se réactiver et provoquer des symptômes pseudo-grippaux, comme pendant les périodes de stress psychologique ou physiologique, comme par exemple, au hasard, une pandémie mondiale assortie d’une effervescence particulière au sein des populations.

Le biologiste Jeffrey Gold de l'Organisation mondiale de la santé explique que “« Nous avons effectué des tests sérologiques du virus d'Epstein-Barr sur des patients COVID-19 au moins 90 jours après avoir été testés positifs pour l'infection par le SRAS-CoV-2, en comparant les taux de réactivation de l'EBV de ceux qui présentent de longs symptômes COVID à ceux qui n'ont jamais présenté de longs symptômes COVID, et Nous avons trouvé que plus de 73 % des patients COVID-19 qui présentaient de longs symptômes de COVID étaient également positifs pour la réactivation de l'EBV”.

Voilà, c’est dit. Il vaut mieux le savoir.

Coté symptômes, ils sont souvent similaires à ceux qui découlent de la réactivation de l'EBV, notamment une fatigue extrême, des éruptions cutanées fréquentes et le phénomène de Raynaud, qui entraîne une diminution du flux sanguin vers les doigts et les orteils. Au cours de la dernière année, les longs-covid ont même commencé à appeler leurs extrémités enflées et rouges « orteils COVID ».

Ce qu’il faut remarquer, c’est que les résultats suggèrent que de nombreux symptômes COVID longs peuvent en fait ne pas provenir du SRAS-CoV-2 lui-même, mais de la réactivation de l'EBV, potentiellement déclenchée par l'inflammation généralisée du COVID-19.

Parmi les 185 patients COVID-19 sélectionnés au hasard, les chercheurs ont découvert que près d'un tiers présentaient des symptômes inébranlables qui duraient des mois, parfois même plus d'un an.

Dans le même temps, seulement 10 pour cent des patients sans symptômes à long terme ont été testés positifs pour la réactivation de l'EBV.

Les chercheurs ont également recruté un deuxième groupe de personnes dont les diagnostics de COVID-19 avaient été reçus 21 à 90 jours auparavant. Même chez ces sujets à court terme, le rapport de réactivation de l'EBV était similaire. 

Le microbiologiste moléculaire David Hurley de l'Université de Géorgie explique “Nous avons trouvé des taux similaires de réactivation de l'EBV chez ceux qui présentaient de longs symptômes de COVID pendant des mois, comme chez ceux qui présentaient de longs symptômes de COVID qui ont commencé quelques semaines seulement après avoir été testés positifs pour COVID-19 »

Et puis, l'année dernière, en fait, une autre petite étude de soins intensifs en Europe a montré qu'un ADN EBV positif a été observé chez environ 87% des 104 patients COVID-19 examinés.

Bon. Je sais, ça n’est pas très glamour tout ça. Mais je crois qu’il est important de le savoir parce que si comme moi vous ne passez pas votre vie chez les médecins, vous pouvez être amenée à vous poser de drôles de questions si vous êtes affligée de ce genre d’infection sans savoir de quoi il s’agit.

Je vous disais plus haut que mon fils l’a déclarée récemment et je suis bien contente d’avoir mon instinct de thérapeute et mon pendule pour identifier de quoi il s’agit :)

Je l’ai du coup envoyé aux urgences pour faire des analyses et vérifier qu’il n’y avait pas autre chose. Ils me l’ont renvoyé avec des médicaments que j’ai préféré ne pas lui donner.

Il faut que vous sachiez qu’il n’y a pas de traitement formel contre l’EVB. En fait, ce qui est préconisé le plus souvent est ce qui suit (texto) ;

Reposez-vous bien.

Buvez beaucoup d'eau et d'autres liquides pour rester hydraté.

Sucez des pastilles ou des sucettes glacées, ou gargarisez-vous avec de l'eau tiède salée pour soulager votre mal de gorge.

Voilà. Je ne vous cache pas que j’ai tâtonné, car il était couvert de cloques très urticantes. Mon pendule m’a permis d’identifier qu’il avait besoin de suppositoires anti-viraux très doux et d’un anti-staminique. Tout simplement.

En trois jours il était remis.

L’erreur à ne pas commettre : attaquer trop fort avec des anti-viraux agressifs comme l’eucalyptus globulus par exemple. Plus vous allez stimuler l’immunité plus vous allez stimuler la détox et plus vous allez subir les symptômes les plus pénibles. A mon sens, il faut choisir des huiles de la peau anti-virales plus douces, comme la lavande aspic et la camomille allemande, la rosalina, le manuka. Et associer le tout avec des huiles anti-stress comme l’orange, la mandarine, l’ylang ylang. Moins de stress, c’est plus de repos, un système nerveux plus réceptif et une récupération plus rapide. (plus sur les bonnes huiles dans l’Essentiel de l’Equilibre et AromaPro).

Les anti-staminiques ont énormément aidé…mais c’est à tester énergétiquement au cas par cas.

Si vous savez pratiquer un test énergétique musculaire faites le. Sinon, ayez recours au pendule. Je donne régulièrement des ateliers d’utilisation du pendule, alors n’hésitez pas à en profiter lorsque cela se présente :)