Petits cailloux et grandes douleurs : protégez vous intelligement des coliques néphrétiques

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Que ceux qui ont déjà eu des calculs rénaux me jettent la première pierre s’il ne leur est jamais venu à l’esprit cette question : qu’est-ce qu’on peut faire pour éviter de fabriquer ces petits cailloux ?

J’en ai déjà parlé dans mon article sur les oxalates… et je sais qu’un grand nombre d’entre vous y perd son latin : alors les épinards et les amandes sont bons pour la santé, mais pas trop car ils sont truffés d’oxalates !

Oui, mais : il y a un oui mais.

Tout le monde n’est pas sensible aux oxalates ! Tout le monde n’est pas condamné à y faire attention !

C’est comme ceux qui peuvent manger des pâtes et du fromage tous les jours sans grossir ni développer une candidose ! Il vous faut une prédisposition génétique, ou énergétique, donc, liée à votre état émotionnel.

C’est votre état émotionnel qui va peser sur le niveau énergétique et la vitalité de vos organes.

Aujourd’hui, les études scientifiques ont déjà démontré l’impact de la qualité de votre flore, donc de votre immunité, sur votre comportement, votre attitude mentale, donc, votre niveau de résilience face au stress.

Et bien, ce fameux stress : c’est bien lui le grand méchant loup si l’on considère la santé de nos reins.

Les reins, les organes à chouchouter coûte que coûte si vous souhaitez vous prémunir le plus possible de la formation des calcules rénaux. Les reins, les organes qui subissent notre peur de ne pas exceller, notre peur d’être critiqué, de ne pas être suffisamment bien pour être aimé, reconnu etc… bref, la tension permanente de notre auto-critique.

Que vous fassiez ou non attention à vos oxalates… que vous preniez ou pas les huiles essentielles et les compléments alimentaires que je vous énumère dans mon article sur les oxalates.

Il faut tout de même rappeler que plus d’un demi million de personnes aux Etats Unis (donc, sans doute pas mal aussi ailleurs) se rue aux urgences pour demander qu’on les soulage d’une douleur insoutenable. Et c’est de plus en plus fréquent (tiens, comme la plupart des maladies chroniques…). En fait, on estime que 12% des hommes, et 7% des femmes sont concernés. Il suffit pour cela d’avoir une faiblesse aux reins… et ça peut prendre de nombreuses formes, avec de nombreuses origines.

  • Je vais vous raconter une petite histoire pour vous donner une illustration :

Hier, ma maman m’envoie un appel au secours. Pas pour elle, pour un ami qui viens d’échapper de justesse au scalpel mais pas au discours alarmant du médecin qui ne trouve pas l’origine de sa douleur abdominale : votre état pourrait être fatal !

Traduction : « On ne sait pas ce que vous avez mais si ça se trouve, vous êtes cuit ! » donc, dans le doute, faites vous vite couper en petits morceaux.

La victime en question, perfectionniste de son état, grand sensible, en permanence dans l’autocritique, élevé par une mère vivant dans la hantise du qu’en dira-t-on, vient de subir la critique injustifiée d’un supérieur hiérarchique arriviste et ignorant. Énorme stress. Douleurs abdominales instantanées. Culpabilité, colère, peur etc… et la grosse douleur en point d’orgue.

Alors que les tests cliniques ne mènent à rien le pauvre garçon suggère au médecin une possible origine émotionnelle. Bien sur que non ! Quelle idée ! (A l’heure où je vous écrit, j’ai reçu les résultats du scanner qu’on lui a fait passer après l’avoir coincé à l’hôpital avec une perfusion « au cas où » : rien à déclarer au scanner !)

Nous en avons parlé ensemble dans la journée et évidemment, la source de stress identifiée et les antécédents de peur permanente de ne pas être parfait reconnus l’origine émotionnelle ne fait aucun doute.

Derrière la crise, qu’elle soit néphrétique ou biliaire, il y a des années d’autocritique, de déception, de honte, de peur de l’échec qui, goutte après goutte, ont fait débordé le vase de l’équilibre des reins.

Alors, si vous aussi vous subissez ce stress permanent et cette torture mentale, n’attendez pas pour agir : chouchoutez vos reins.

Une des meilleures façons de le faire revient à associer le pouvoir des huiles essentielles à celui de la nutrition.

Dans l’Essentiel de l’Equilibre, je vous ai fait une petite sélection d’huiles essentielles qui facilitent le travail d’élimination des reins :

  • Epinette noire,

  • géranium,

  • gingembre,

  • bois de santal,

  • sauge sclarée

  • et cèdre de l’atlas.

L’important est de personnaliser, et vous avez tout ce qu’il vous vaut pour cela dans l’Essentiel de l’Equilibre.

Si vous ne faites pas encore partie de mes élèves et que vous ne savez pas faire vos mélanges, voici une petite suggestion de traitement de fond, à utiliser matin et soir en massage sur le ventre (pour adulte) :

  • Dans 20 ml d’huile de base, faites tomber :

10 gouttes d’HE de pamplemousse, 6 gouttes de géranium, 4 gouttes de camomille romaine.

Vous pouvez utiliser ce mélange même si vous êtes enceinte et allaitante.

Les études qui mettent en avant l’hydroxycitrate

Une équipe de chercheurs a montré que les hydoxycitrates et les citrates inhibent la formation de cristaux d’oxalates. C’est un mécanisme qui agit au niveau moléculaire dans un environnement où les calculs d’oxalates de calcium grossissent puis se dégradent.

Mais bon, l’hydroxycitrate ne va pas être si facilement disponible au grand public.

Il va falloir faire avec autre chose si vous souhaitez activement vous protéger de la crise néphrétique.

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La base de la prévention : l’hydratation

Boire beaucoup d’eau reste la meilleure source de prévention. Sachant qu’on accroît les risques lorsqu’on a du diabète, de l’hypertension et de l’obésité.

Une autre bonne idée est de limiter votre consommation de protéines : 1.5 gramme par 500 g de masse corporelle (gras exclu). Ce qui revient à en gros 40 à 70 grammes par jour.

Il vaut mieux aussi choisir autre chose que de la viande rouge si vous êtes à risque.

Lorsque l’on consomme plus de protéine que ce dont le corps à besoin, on se fatigue les reins, on a plus de chance de se déshydrater.

Et puis, il y a le manque de magnésium et l’excès de calcium. Trop de calcium peut devenir toxique. Or la plupart du temps, on consomme trop de calcium d’origine laitière et pas suffisamment de magnésium.

Le plus sur est de ne pas toucher aux produits laitiers (sauf fermentés comme le kéfir ou les yaourts) et de compter sur les légumes verts, les jus de carotte, le sésame, les amandes, qui bien qu’ils soient source d’oxalate, soutiennent un bon équilibre minéral et l’équilibre des reins.

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Enfin, il y a la potion magique (si si, il y en a une !) : le vinaigre de cidre !

  • Prenez du vinaigre de cidre cru, non filtré et non pasteurisé qui contient encore la mère.

  • Ajoutez 2 cuil à soupe de ce vinaigre dans 1 grand verre d’eau. Buvez de ce mélange fréquemment dans la journée, avant les repas, pour dissoudre et éliminer les calculs de l’organisme.

Une fois que les calculs sont passés, continuez de boire de ce mélange une à deux fois par semaine pour prévenir leur formation.

En cas de crise 

  • Faites chauffer la même quantité de vinaigre de cidre que d’eau.

  • Faites y tremper un gant de toilette quelques secondes, essorez le et placez le sur la zone douloureuse jusqu’à ce que le gant refroidisse. Continuez jusqu’au soulagement…

Je vous rappelle combien l’équilibre minéral est important pour le bien être émotionnel et la bonne gestion du stress ! Plus de joie dans la vie, c’est moins de stress, moins de peur et des reins protégés. Si vous ne savez pas gérer votre stress, profitez de tout un mode d'emploi créé justement pour cela.

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