L'aromathérapie et le voyage

Lorsque vous partez loin de chez vous, que ce soit à Palavas les Flots ou au fin fond de l’Amazonie, vous sortez de votre zone de confort et ne pouvez avoir accès aussi facilement (voire par du tout) aux sources de soulagement et d’aide à la guérison auxquelles vous vous adressez habituellement.

N’importe quoi peut arriver… vous le savez. Déjà pour un adulte, les risques d’inconfort, de maladie, de blessure existent, mais dès qu’un ou plusieurs enfants font partie du voyage, c’est une autre histoire, beaucoup moins facile à contrôler.

Pour parer à toute éventualité, vous allez devoir vous équiper, emporter une sorte de pharmacie dotée d’antiseptique, d’anti-inflammatoire, de cicatrisant pour la peau, d’analgésique, peut être même d’antibiotiques et de pompes à venin ! Si seulement on vendait des petites pharmacies gonflables dotées d’un petit médecin de garde, prêt à l’emploi ! Parce que tout peut nous arriver : lorsque j’ai demandé à mon groupe d’élèves ce qu’elles craignaient d’attraper en voyage elles m’ont parlé de dysenterie, de tourista, de vomissements incontrôlables, de douleurs diverses, depuis la tête jusqu’à l’entorse ou le lumbago, d’infections virales ou bactériennes, sur la peau mais aussi dans les voies urinaires ou respiratoires, sans compter les piqures d’insectes et les mycoses capables de frapper n’importe où… Ca fait frémir.

Mais il n’y a pas de quoi s’arrêter de voyager ! Vous n’avez besoin que de trois huiles essentielles, trois huiles qui à elles seules remplacent une vingtaine de produits « indispensables » en voyage. Fut un temps, je n’aimais pas voyager parce que je ne me sentais pas en sécurité loin de mon médecin. Je me souviens d’une fois à Hawaï où j’avais emporté une prescription pour des antibiotiques au cas où j’aurais une cystite. J’habitais alors San Francisco et Hawaï étant un état américain, j’étais à la maison. J’avais pu présenter mon ordonnance dans une pharmacie et disposer du seul moyen que je connaissais à l’époque pour me soulager. Aujourd’hui, j’en ri, mais vraiment, je trouve ça pathétique.

Aujourd’hui, non seulement je n’utilise plus d’antibiotiques, mais surtout, je n’ai plus de cystites… grâce à l’action conjuguée de l’huile essentielle de cannelle, de menthe et de lavande aspic.

Voilà, vous savez tout. Si vous ne devez vous procurer que trois huiles, ce sont elles. Je vais vous expliquer pourquoi et comment les utiliser ici.

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