Quand retrouver votre odorat vous redonne goût à la vie
Vous avez besoin de votre odorat et de votre goût pour vivre en pleine forme !
Vous ne voyez pas le rapport ? Vous allez voir pourquoi ici.
Pas d'odeur, pas de goût. Pas de goût... pas de goût à la vie !
L'olfaction est une des premières choses que j’enseigne dans AromaPro : l’odorat est directement connecté au cerveau via le bulb olfactif situé en haut de la cavité nasale. Les récepteurs olfactifs qu’on trouve dans le nez sont des nerfs qui disent au cerveau comment quelque chose « sent ».Nous avons des millions de petits récepteurs dans le nez…qui détectent des milliers de substances biochimiques qui elles activent une multitude d’odeurs. Sans odeurs, pas de goût. Ces récepteurs détectent tout autant les substances biochimiques aromatiques issues de nos huiles essentielles, que nos odeurs animales et l’odeur de nos aliments. J’ai déjà écrit sur le pouvoir suggestif d’une odeur, combien l’attachement émotionnel à une odeur a d’influence sur nos réactions, nos sentiments, nos choix, notre vie ! Je vous ai expliqué comment utiliser ce mécanisme, à la demande, grâce aux huiles essentielles qu’il est si simple de choisir en fonction de ce que l’on souhaite faire éprouver ou ressentir pour aller mieux.
Mais je ne vous avais pas parlé de cuisine… or, nous avons tous vécu le pouvoir irrésistible d’une odeur alléchante sur nos suc digestifs et l’état de notre appétit (enfin, j’espère pour vous…).
Le chant des sirènes, à coté des effluves dangereuses d’une boulangerie à 7h du matin, c’est de la gnognotte ! C’est là qu’il faut avoir son flacon d’huile essentielle de citron à portée de main pour rapidement brouiller les pistes et se ramener sur le droit chemin…
Bref… tout ça pour vous dire que les histoires de nez, ça me connaît et que ça n’est pas vraiment le sujet de ces quelques lignes : en fait, j’ai tiré mon inspiration d’un article qui vise à redonner l’appétit à des gens qui l’ont perdu et qui ont non seulement besoin de se nourrir (nourrir leurs cellules surtout), mais avant tout, qui ont besoin de retrouver le plaisir de manger (et le plaisir des petites choses de la vie tout court), je veux parler de ceux qui ont subi des traitements conventionnels contre le cancer. Je sais pas mal de choses sur les effets secondaires et les risques liés à ces traitements, mais j’ignorais que le sens de l’odorat pouvait être diminué ! Si je n’avais pas déjà choisi de ne jamais y avoir recours, je crois que là, ce serait la cerise sur le gâteau du « non merci, pas pour moi ».
Pourquoi la perte d’odorat est-elle un réel problème ?
Quelle question…. Helllllloooo ! Vous vous imaginez sans odorat ? Donc, sans goût (et oui, l’un ne vient pas sans l’autre…) ? Frustrant, non ? Mais au delà de cette grande frustration, il y a bien plus : Lorsque des aliments au goût puissant (je pense à l’ail et l’oignon, au hasard) sont ajoutés à votre assiette, vos nerfs olfactifs sont stimulés et vous éprouvez la sensation d’odorat alors que vous enfournez une cuillère de votre plat dans votre bouche .A ce moment là, des hormones sont produites ! Des hormones qui vont dire à vos glandes salivaires de produire de la salive grâce à laquelle le processus de digestion va commencer.
Par d’odeur, pas de salive. Pas de salive, pas d’enzymes… pas d’enzymes… pas de préparation des aliments à la digestion, donc, une prédisposition à une mauvaise assimilation des nutriments.
Et puis au niveau de l’estomac, c’est l’acide gastrique qui doit être produit en quantité suffisante… sans ses enzymes digestives la digestion et l’assimilation des nutriments sont diminuées… et quelqu’un de malade n’en a vraiment pas besoin (je pense au cancéreux).
Le nez bouché par le rhume : le moment de se mettre à la diète
C’est un peu la même chose lorsqu’on a un bon rhume avec le nez bouché ! C’est le bon moment de se mettre à la diète ! D’ailleurs, à ce sujet : pourquoi attrapons nous un rhume ? Parce que nos intestins sont surchargés en toxines (et le reste du corps aussi le plus souvent). Rien n’attire plus un virus qu’un mucus bien chargé en toxines. La production de mucus est un des systèmes que le corps utilise pour évacuer les toxines, ainsi que la fièvre d’ailleurs. Cela n’est pas le moment de faire des excès ! D’ailleurs, quand on a un bon rhume, on boit tout le temps, non ? Il n’y a qu’une boisson chaude pour nous soulager la gorge et cette fichu sensation de nez bouché.
Entre nous, si vous avez un rhume, profitez que vous ne sentez plus rien, donc, que vous n’avez pas d’appétit, pour faire une cure de jus, de bouillons, de tisanes, et des lavements du colon tous les jours. Ze détox ! Au lieu de vous en plaindre, dites vous : oui, en effet, j’ai un peu abusé ces derniers temps… passons en mode nettoyage. Votre rhume passera beaucoup plus vite.
Mais revenons à ceux pour lesquels la perte d’odorat est un problème réel : je vais vous avouer quelque chose. Cela m’est arrivé la semaine dernière, la veille du jour où je devais donner une journée entière de cours. Plus de voix… et en même temps, quasi plus de goût (ni d’odorat). Mes cours étaient relatifs à l’utilisation des huiles essentielles, donc, j’ai été amenée à en utiliser et à les faire passer parmi les élèves, ainsi que des hydrolats. Et bien, je les ai toutes senties ! Les molécules surpuissantes sont toutes passées à travers les mailles du filet ! Il est vrai qu’il s’agissait d’huiles antivirales et anti-bactériennes dont la composition chimique devait favoriser la présence d’oxides, dont le très connu 1.8 cineole, l’eucalyptol, l’ingrédient qui vous donne cette sensation de pouvoir enfin respirer. On conseille aux personnes qui ont perdu leur odorat de manger quelque chose de piquant, d’épicé, avec piment et gingembre, parce que ce sont des saveurs qui percent bien ! Mais pour quelqu’un dont les nerfs olfactifs ont été endommagés, (par un traitement chimique par exemple) et qui n’a de toutes façons plus d’appétit, utiliser en plus des huiles essentielles qui agissent sur le système nerveux, sur l’émotionnel, le stress, sur l’ouverture des poumons, peut faire une grande différence, parce qu’ici, qu’on les sente ou pas, elles entrent dans la circulation sanguine, et font leur travail. Elles peuvent participer à la restauration du sens de l’odorat ! Et la bonne idée est de les utiliser conjointement avec des sources d’acide lipoïque (tomates, épinards, rognons et cœur de boeuf, brocoli, petits poids), des oméga 3 (chia, lin, chanvre, noix) qui participent à l’assèchement du mucus et aident à réduire l’inflammation.
Concernant la réduction du mucus et de l’inflammation, voici mes recommandations en terme d’huiles essentielles :
Encens d’oliban, cyprès toujours vert, cèdre de l’atlas, romarin, eucalyptus globulus
Les huiles qui stimulent l’appétit
la cardamome, le poivre noir, le gingembre
Voici un exemple de mélange qui couvre tout:
(c'est pour adulte, mais pour un enfant de plus de 3 ans, doublez simplement la quantité d'huile de base). Pour un bébé, demandez moi. Sur 20 ml d’huile de base (amande douce si vous aimez), faites tomber :
7 gouttes d’HE de Poivre noir,
4 gouttes d’HE de Romarin,
4 gouttes d’HE de Gingembre,
5 gouttes d’HE de Cèdre de l’atlas.
Utilisez une belle cuil à café de ce mélange en massage sur la poitrine et le cou, plusieurs fois par jour si besoin.
Joindre l’utile à l’agréable avec LA bonne recette
J’aime bien allier l’utile à l’agréable, et, que ce soit pour quelqu’un de vraiment malade ou pour contrer un simple rhume, il est des ingrédients qu’il faut privilégier. Je veux parler du bouillon de poule, de l’ail et du vinaigre de cidre. Dans cette petite recette fraiche, il y a aussi du tahin, ou crème de sésame, qui est une excellente source de calcium. Bref, cette salade est bien plus qu’une salade : elle contient de quoi faire sauter vos cellules (et votre système immunitaire) de joie. Essayez et dites moi ce que vous en pensez…
Salade fraiche de nouilles de riz et poulet sauce piquante
C'est pour 4 à 6 personnes, en fonction des appétits...
4 cuisses de poulet bio, pochées la veille dans de l’eau parfumée avec un beau morceau de gingembre, un oignon épluché, quelques gousses d’ail, une petite botte de persil, une belle carotte, une tige de céleri, sel gris et poivre en grain. Le mieux est d’utiliser une mijoteuse électrique dans laquelle vous oubliez votre poulet qui va mijoter 6 heures. Vous pourrez alors consommer le bouillon de cuisson de multiples façons : dégraissé et froid, à boire (pour reminéraliser et réparer vos intestins), comme base pour des petites soupes asiatiques, un gazpacho, une crème de courgettes…
Récupérez la chair du poulet froid et faites la mariner dans : 2 cuil à soupe de vinaigre de cidre, 1 cuil à café de sel, 1 cuil à café de sucre de coco, 3 cuil à soupe d’huile de chili (piment rouge).
Faites une sauce au sésame : dans un blender, 120 g de tahin, ½ cuil à café de sel, ½ cuil à café de sucre de coco, 1 cuil à soupe de vinaigre de cidre, 1 gousse d’ail épluchée, 100 ml d’eau bouillante, 1 cuil à soupe de sauce de soja. Mixez pour obtenir une sauce bien lisse.
Les nouilles, le concombre et le soja : Prenez 225 g de vermicelles de riz, faites-les tremper dans l’eau froide pendant que vous faite chauffer une grande casserole d’eau. Pendant ce temps, découpez des lanières dans un concombre épépiné. Lorsque l’eau bout, faites y blanchir 300 g de pousses de soja, 2 secondes. Retirez les de l’eau avec une écumoire. Remplacez-les avec les nouilles. Cuisez les 5 mn puis passez les sous l’eau froide jusqu’à ce qu’elles ne rejettent plus de fécule. Placez les nouilles égouttées dans un saladier : versez y quelques cuillères de sauce au sésame, mélangez bien. Ajoutez le poulet, le concombre et les pousses de soja, arrosez du reste de sauce, parsemez de pluches de coriandre fraiche et de graines de sésame.
NB : vous pouvez aussi y ajouter des tomates cerise coupées en deux et parsemer de cacahuètes salées grossièrement hachées.
Vous voulez encore plus de recettes ? Il y a en plein ce petit livre :
ou celui-ci :
ou encore celui-ci :