Une vie sans douleur… et sans médicaments
Ce ne sont pas forcément les grosses douleurs qui vous mettent à plat, mais les petites douleurs de tous les jours - le mal de crane qui persiste, le coin qui brule dans le dos, les articulations qui coincent ou encore le nuage gris au dessus de votre tête qui vous rend morose.
Les pharmacies regorgent de tout un attirail chimique qui va faire taire votre corps. Mais à quel prix ?
Tous les médicaments ont leurs effets secondaires et il ne viendrait à personne d’en prendre « pour rien » au risque de tomber malade.
Il faut vous rappeler une chose :
La douleur est un clignotant rouge qui indique que quelque chose ne va pas dans votre organisme, depuis une forme de toxicité jusqu'à une réaction réaction inflammatoire persistante, dans tous les cas, le signe que le corps combat quelque chose. Il faut donc l'aider et non l'ignorer.
C'est pourquoi, lorsque l’on traite la douleur, il est critique de s’adresser à la cause, ou aux causes.
Les causes de douleur
L’inflammation, une mauvaise circulation et la déshydratation sont les points principaux à l’origine de la douleur aigue et chronique, ce qui signifie que les nutriments, les sources botaniques et les aliments qui hydratent, refroidissent et stimulent la circulation dans les tissus irrités peuvent être vraiment efficaces.
Quand on pense à ce que peut apporter un simple massage aux huiles essentielles….
Cependant, comme vous êtes de plus en plus nombreux à souffrir de problèmes chroniques qui vous parasitent pendant des années, voir toute votre vie, prendre des médicaments pour les gérer fait planer le risque d’en créer d’autres qui se rajouteront à votre liste.
Les risques des médicaments contre la douleur
Il faut se rappeler que l’usage à long terme des anti-inflammatoires non-stéroïdiens peut entrainer :
des saignements de l’estomac,
des ulcères,
des lésions au foie,
et de plus grands risques de défaillances cardiaques.
Et je ne parle pas des médicaments anti-douleur à proprement parler tels que les opiaces, si rapidement addictifs. On s'en tiendra au soulagement de l'inflammation.
Une option intelligente est de traiter l’inflammation à la base et d’utiliser des outils naturels pour soulager la douleur. Pour exemple, voici cinq cas très courants.
L’arthrite
L’arthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune qui s’attaque aux tissus qui couvrent les articulations,
L’ostéoartrite est caractérisée par une usure des articulations.
On pourrait se contenter de s’attaquer à la réparation des tissus endommagés, mais cela ne couvrirait qu’un aspect du problème.
Traiter une maladie auto-immune réclame qu’on rééquilibre l’immunité.
Donc, je vous renvoie à mes pages sur l’inflammation et l'immunité.
Cependant, comme il s’agit de soulager la douleur, voici mes suggestions :
On a trouvé que le SAMe, une molécule naturelle habituellement utilisée pour stabiliser l’humeur, peut aider aussi à soulager la douleur de l’arthrite aussi bien que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens comme l’ibuprofène. Il suffit d’en prendre selon la posologie entre les repas.
Les massages à base d’huiles essentielles sont aussi bien utiles :
Dans 5 ml d’huile de base infusée à l’hypericum perforatum, faites tomber :
2 gouttes d’HE d’eucalyptus globulus,
2 gouttes d’HE de cèdre de l’atlas,
1 goutte d’HE d’encens d’oliban,
1 goutte d’HE de gingembre.
Le mal de dos
Le mal de dos est la deuxième raison majeure qui pousse à rendre visite au médecin, juste après les problèmes respiratoires.
C’est très difficile à traiter, surtout parce qu’il y a tant de possibilités…
Pour vous donner une idée, il m’arrive souvent de soulager mes clients qui ont mal au dos rien qu’en traitant leur ventre. Il ne s’agit pas toujours d’une hernie discale….
C’est pourquoi, il ne faut pas négliger une des principales sources d’inflammation qui affecte le système digestif et entraine des maux de « reins », donc de bas du dos : la candidose chronique.
L’inflammation des intestins entretenue par le candida empêche une absorption correcte des nutriments nécessaires à la réparation des tissus, mais aussi à leur refroidissement lorsqu’ils sont inflammés.
Il suffit alors d’une ou deux semaines de traitement pour que toute forme de douleur disparaisse : ça vaut la peine d’essayer, d’autant que ça ne comporte aucun risque, contrairement à la prise de médicaments. De plus, il est parfaitement logique d’accompagner ce traitement de suppléments complètement naturels tels que :
L’huile de lin riche en oméga 3,
l’Arpagophytum
et la vitamine C à 1000 mg,
qui peuvent être aussi efficaces pour le mal de dos que n’importe quel anti-douleur.
Les maux de tête
Ils peuvent être aussi difficiles à traiter que le mal de dos.
Ils proviennent de causes aussi variées que
les tensions de la mâchoire
ou le stress,
en passant par les sensibilités alimentaires,
la déshydratation.
Le mal de tête le plus courant reste sans doute celui qui est issu de la tension nerveuse, marqué par un cycle répétitif très douloureux.
Et puis, il y a la migraine, souvent accompagnée de nausées, de vomissement, de vertiges, d’une sensibilité à la lumière et aux sons.
Encore une fois, une des principales sources de maux de tête et de migraine est la candidose chronique, souvent issue de sensibilités alimentaires qui entretiennent l’inflammation dans l’organisme.
Cette inflammation peut alors se déplacer n’importe où et se manifester en provocant une hyper-réactivité des régions douloureuses de la tête.
Se nettoyer le foie, mais aussi détoxifier son organisme d’un excès de candida albicans reste une façon efficace de briser la chronicité des maux de tête et sans doute des autres troubles qui les accompagnent.
Cependant, voici quelques « bons tuyaux » pour enrayer certaines manifestations de la douleur comme la migraine ophtalmique :
Pressez vos deux indexes à deux doigts au dessus de vos sourcil, en leur milieu.
Imprimez alors de petits cercles rapides sur ces points pendant une bonne minute.
En général, cette simple stimulation de points d’acupression suffit à faire s’évanouir les points brillants devant les yeux.
Pour un mal de tête qui survient à la suite d’un repas un peu trop lourd, il suffit de se mettre une goutte d’huile essentielle de lavande sur les deux indexes et de les presser sur les tempes, tout en imprimant de petits cercles rapides.
Les symptômes prémenstruaux
Les crampes menstruelles peuvent aussi être très douloureuses.
Ce sont des contractions utérines qu’on utilise souvent comme exemple pour donner une idée à une future maman à quoi ressemblent les contractions d’un accouchement…Il est difficile de trouver d’autres comparaisons à la douleur des contractions…
Quoi qu’il en soit, d’autres déséquilibres peuvent provoquer des crampes similaires tels que
l’endométriose,
les fibromes
ou les inflammations pelviennes.
Si ces problèmes réclament une visite chez les spécialiste, les crampes menstruelles devront être soulagées à la maison.
Tout d’abord, le simple fait de se supplémenter avec 1000 mg d’huile de lin tous les jours est un bon moyen de désinflammer les tissus, ce qui réduit considérablement la douleur des contractions.
La candidose chronique est aussi une origine classique de douleur excessive puisqu’elle entretien l’inflammation dans l’organisme et se manifeste à la moindre variation hormonale…donc particulièrement lors de l’ovulation et les symptômes prémenstruaux.
Donc, au lieu de prendre des cachets anti-douleurs, quelques semaines de programme anti-fongique peuvent faire des merveilles et vous épargner la prise de médicaments.
Il existe aussi de nombreuses huiles essentielles qui soulagent les contractions utérines car elles débloquent les stagnations d’énergie au niveau de l’utérus et du foie, source la plus commune de ce type de problème.
Il s’agit du géranium (pélargonium gravelolens), de la sauge sclarée (salvia sclarea) et du fenouil (foeneculum vulgare).
La sauge officinale peut être aussi une solution mais uniquement si les autres huiles n’ont pas fonctionné car elle est plus forte et il vaut mieux commencer par les huiles les plus douces.
Il suffit de se faire un mélange pour massage tel que celui –ci :
Dans 5 ml d’huile de base, faire tomber :
2 gouttes d’HE de géranium,
2 gouttes d’HE de sauge sclarée,
2 gouttes d’HE d’encens d’oliban (pour désengorger et stimuler la circulation).
On peut alors se masser le ventre, mais aussi les avant-bras, une ou deux fois par jour, avec ce mélange aromatique, deux ou trois jours avant la date des règles.
La douleur musculaire
Les douleurs musculaires, comme les entorses, les bleus, les courbatures, font aussi partie des douleurs classiques.
Le stress chronique fait bien sur partie des origines les plus fréquentes (qui faudra alors traiter en tant que déséquilibre, et avec un programme anti-fongique), mais il y a aussi les douleurs issues de maladies chroniques dégénératives comme la fibromyalgie, les infections ou les effets secondaires de certains médicaments, en particuliers les statines qu’on prend contre le cholestérol.
Avant de connaître l’aromathérapie, j’avais toujours recours à l’arnica…
Aujourd’hui, je ne jure plus que par l’application légère d’un gel que je fabrique rapidement avec du gel d’aloé véra et quelques huiles essentielles :
Dans une cuil à soupe de gel d’aloé véra, faites tomber :
3 gouttes d’HE de menthe poivrée,
et 3 gouttes d’HE de lavande aspic (lavandula latifolia).
C’est tout.
S’il y eu coup, et un bleu, j’ajoute deux gouttes d’HE d’immortelle (hélychrisum italicum).
Si la plaie est ouverte, je ne mets que la lavande aspic et l’immortelle parce que la menthe est trop forte.
Pas besoin de désinfecter ou de frotter… le gel est très facile à étaler, sans friction, désinfecte, désinflamme et insensibilise en même temps qu’il active la cicatrisation.
Enfin, mon autre arme secrète anti-douleur reste le jus de noni tahitien, le meilleur compagnon anti-douleur de mes mélanges aromatiques. Ceux qui l’ont essayé savent de quoi je parle…
Voilà, avec tout ça, pourquoi s’intoxiquer avec des médicaments ? Il y a tant de moyens de soulager nos organismes et la planète d'un excès de toxicité...
Essayez et vous verrez….