Club Equilibre Naturel - Cécile ELLERT

View Original

Plus de plantes et moins de médicaments... pour traiter les infections

Tout nous y incite et nous avons raison de nous en préoccuper : avec la croissance inquiétante de résistance microbienne, l’apparition de nouvelles super bugs qui laissent médecins et malades de plus en plus démunis, on a sacrément intérêt à se pencher sur les solutions naturelles capables de nous éviter les traitements antibiotiques courant. Au moins pour augmenter nos chances de bien réagir si nous nous retrouvons obligés de subir un traitement antibiotique suite à un accident grave qui nous a envoyé aux urgences (par exemple…). De plus, la recherche nous confirme de plus en plus combien c’est une bonne idée et combien nous avons d’options naturelles à notre disposition.

C’est ainsi qu’une étude a confirmé le pouvoir antibiotique d’un ingrédient que j’espère, vous aussi utilisez tous les jours : l’ail.

Mieux que ça : les chercheurs ont comparé l’action de l’ail et celle des antibiotiques dans le traitement de l’infection vaginale (vaginite, mycose vaginale, au choix…)

Si comme moi vous y avez eu droit, vous savez combien cette cochonnerie est tenace et combien les antibiotiques classiques ne sont qu’une solution éphémère.

Depuis j’ai bien sur éradiqué le problème de ma vie (et de celle de nombreuses lectrices) grâce aux huiles essentielles, mais il m’a semblé intéressant de vous traduire et présenter les résultats de cette étude intitulée « Comparaison des effets thérapeutiques du comprimé à l'ail et du métronidazole oral sur la vaginose bactérienne : un essai clinique contrôlé randomisé ».

Antibiotique contre ail : la bataille contre l’infection vaginale

Donc, des chercheurs ont démontré le pouvoir de l'ail dans le traitement de la vaginose bactérienne, une des infections gynécologiques les plus courantes chez les femmes en âge de procréer.

Selon les statistiques américaines, la vaginose bactérienne (VB) affecte 29,2% des femmes âgées de 14 à 49 ans et 25% des femmes enceintes aux États-Unis.

Selon l'étude,

     «Cette infection est asymptomatique dans 50% à 75% des cas et les cas symptomatiques se manifestent par des pertes vaginales gris-blanc homogènes avec une odeur de poisson, en particulier après les rapports sexuels ou pendant la menstruation »

Oui, c’est glamour… et cela concerne un nombre impressionnant de femmes.

Par contre, ce qui n’est pas précisé ici c’est que les symptômes ne se limitent de loin pas à ces pertes gris-blanc. Mais passons.

Or, le vagin est protégé par une flore dans laquelle l’acide lactique et le peroxyde d’hydrogène dominent comme agents acidifiants et protecteurs contre les infections.

Or, comme pour les problèmes gastriques, dès que cette flore est perturbée (par la pilule, les grossesses, le stress, la prise de médicaments, la mal bouffe etc…) le niveau protecteur de la flore chute, et proportionnellement, des petites bêtes se reproduisent plus librement, j’ai nommé le Gardnerella vaginalis, le Mycoplasma hominis et le Prevotella.

Il est classique d’aller attaquer ces bactéries à coup d’antibiotiques… mais, ces derniers sont connus pour leur manque de spécificité dans l'inhibition des coupables, les souches opportunistes à l’origine des infections en question, et c'est pourquoi il n'est pas étonnant que le traitement standard de la vaginose avec du métronidazole ait un taux de réussite notoirement faible.

Mais surtout, les antibiotiques comme le métronidazole entraînent une large gamme d’effets secondaires, notamment des nausées, des diarrhées, des vomissements, des maux de tête, des étourdissements et des douleurs abdominales. Qui a besoin de rajouter tout cela aux symptômes réjouissants d’une vaginite !

Mais ça n’est pas tout ! Le médicament en question a été identifié comme cancérogène potentiel à la fois par le National Toxicology Program (NTP) des États-Unis et le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS.

Bref. La nouvelle étude a eu pour but de tester si l'ail pouvait rivaliser avec le métronidazole dans le traitement de la vaginose bactérienne.

L'ail était un choix logique, car il a été utilisé comme agent anti-infectieux pendant des millénaires et a connu une validation clinique considérable au cours des dix dernières années.

Moi-même, j’ai rencontré Bevin Claire, professeur d’herbalisme à la Maryland University of Integrative Health, donc une autorité dans le monde de la plante médicinale, qui m’a confiée que si elle ne devait avoir qu’une seule plante à emporter sur une ile déserte ce serait l’ail ! Elle savait de quoi elle parlait !

Pour leur étude, les chercheurs ont donné à deux groupes de 60 femmes mariées (âgées de 18 à 44 ans) soit des comprimés d'ail contenant 500 mg de poudre d'ail à 85,42%, soit du métradizole. Chaque dose de poudre d'ail contenait l'équivalent de 8,9 mg d’allein, un puissant composé antimicrobien. Les deux médicaments ont été pris avec des repas à la dose de deux comprimés toutes les 12 heures pendant sept jours.

Personne ne sera surpris d’apprendre que l'ail a été bien plus efficace que le métronidazole pour réduire l'infection à (70% pour l’ail et 48,3% pour le médicament). Et puis, l'ail a eu des effets secondaires beaucoup plus faibles.

Les chercheurs ont conclu :

     "Cette étude révèle que l'ail pourrait être une alternative appropriée pour le métronidazole dans le traitement de la vaginose pour les personnes intéressées par les médicaments à base de plantes ou ceux affectés par les effets secondaires du métronidazole."

Génial, non ? Et pourtant, il n’y a pas de quoi être épatée, parce qu’il ne faut pas oublier qu’avant qu’on nous bourre de médicaments le monde entier utilisait des substances naturelles - épices, aliments, herbes - pour prévenir et éliminer les maladies. Rien que les huiles essentielles étaient utilisées abondamment par de nombreux peuples très avancés en médecine comme les Égyptiens, sous les pharaons. Et puis, les huiles essentielles ont l'avantage de sentir bon (pour la plupart), surtout comparé à de la poudre d'ail.

Maintenant, nous savons que les anciens n'avaient rien de «primitifs, superstitieux ou pré-scientifiques », comme certains l’avancent sans complexes.

On dira ce qu’on voudra : c’est l’utilisation de ces substances naturelles qui nous a permis de survivre des milliers d’années sans médecine moderne.

Mais le plus important est que c’est l’utilisation de ces substances qui nous permettra désormais de survivre à la médecine moderne, puisque c’est elle qui est devenue la première cause de décès.

Rappelez-vous aussi que tout ce qui concerne les infections vaginales concerne aussi les infections urinaires.

Je vous donne ici 3 de mes secrets anti-infections urinaires :

See this content in the original post

3 secrets from cecile Ellert on Vimeo.