Club Equilibre Naturel - Cécile ELLERT

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Les sensibilités alimentaires cérébrales : une véritable addiction

Nous sommes nombreux à avoir vécu cela : consommer des aliments pour en obtenir un effet de soulagement, une sensation de bien être semblable à fumer une cigarette quand on est nerveux. Mais une ou deux heures plus tard, cette euphorie fait place à de l’abattement, de l’anxiété ou de la dépression. C'est une addiction... comme celle que l'on développe avec le chocolat, les bonbons, du café, un soda sucré, du vinaigre ou n'importe quelle épice !

Des signes courants de sensibilités et intolérances alimentaires accompagnent fréquemment ces manifestations émotionnelles. Il peut s'agir de :

  • congestion nasale,

  • gonflement abdominal,

  • enduit blanchâtre ou jaunâtre sur la langue,

  • cernes sous les yeux,

  • irritation anale,

  • tendance aux hémorroïdes,

  • à la constipation.

La prise d’un aliment déclenchant monopolise l’immunité et  les organes émonctoires, ce qui fatigue l’organisme en permanence.

Pour donne une chance à son organisme de se rééquilibrer, il faut éliminer radicalement le ou les aliments déclenchant pendant au moins un mois.

Comment identifier les sensibilités alimentaires soi-même ?

Ce sont souvent les aliments auxquels on est le plus attaché : pain, fromage, chocolat, lait, produits sucrés.

Une bonne façon de vérifier si on y réagit est de :

  • Contrôler ses pulsations cardiaques au lever, avant les repas, 30 mn après les repas, au coucher.

  • Si le pouls est stable, à moins de 84 pulsations minute, il n’existe pas de sensibilité.

  • Si on remarque des pointes à plus de 85 pulsations minute, il y a réaction, et il faut procéder par élimination pour détecter l’aliment déclenchant.

La qualité de ce que vous mangez fabrique vos sensibilités

Une autre raison très simple pour laquelle vos aliments vous rendent malade (vous vous sentez mieux si vous en changez) est peut-être leur mauvaise qualité nutritionnelle.

Si vous vous nourrissez de produits industriels, tous prêts, et que vous négligez les fruits, les légumes frais, les produits entiers, non raffinés, il y a de grandes chances pour que vous ne donniez pas à votre organisme les nutriments nécessaires à sa régénération.

Nombreux sont ceux qui ne varient pas tellement leur menu, et qui s'habituent aux malaises qui font partie de leur vie.

Mais le réel bien-être est très difficile à imaginer quand on ne l'a jamais vécu !

Les sensibilités alimentaires se développent lorsque votre système immunitaire réagit contre un aliment comme si c'était un envahisseur.

Dans la plupart des cas c'est la mauvaise santé du système digestif, la perméabilité de la muqueuse de l'intestin grêle et du colon qui laisse passer des substances toxiques et pathogènes dans la circulation sanguine.

Cette perméabilité est provoquée par l'usage des antibiotiques, l'excès d'alcool, des infections intestinales, du stress émotionnel et bien d'autres raisons encore. Une des grandes conséquences est très souvent le développement d'une candidose chronique, insidieuse est très rarement identifiée.

Sensibilités, intolérances et dépression

Un médecin Allemand, Joseph Egger, a été l'un des pionniers à faire le lien entre les sensibilités alimentaires et la santé mentale.

Il a décidé de tester 30 patients qui souffraient d'anxiété, de dépression, et de difficulté à se concentrer pour identifier des sensibilités.

Il a utilisé un système en double aveugle et a donné aux patients des aliments réactifs ou des aliments non-réactifs sans laisser les gens savoir ce que c'était.

Les résultats ont montré que les aliments réactifs seuls ont été capables de provoquer des dépressions sévères, de la nervosité, des sentiments de colère sans objet, un manque de motivation et des absences mentales sévères.

Les aliments qui ont provoqué le plus de réactions étaient le blé, le lait, le sucre et les œufs.

L'état inflammatoire provoqué par la réaction  dans tous ces cas allant de la dépression à l'autisme est probablement l'un des principaux mécanismes par lesquels la sensibilité alimentaire affecte le cerveau.

Les réactions alimentaires peuvent être reliées à beaucoup d'autres déséquilibres, dont nous avons parlé ici, mais elles sont aussi reliées à un parasite qui affecte votre immunité : le candida albicans. L'autre source possible de vos sensibilités et intolérances alimentaires.

Lorsque l'on vit en permanence en subissant des intolérances ou sensibilités alimentaires restées non diagnostiquées, non seulement elles deviennent une habitude, une partie douloureuse de notre vie, mais elles peuvent entrainer le développement de maladies chroniques non soignées et sans espoirs de soulagements. Ne les négligez pas.

Tester les sensibilités alimentaires

Vous disposez de certains tests (ELISA, RAST, Immupro, York) à partir d'une prise de sang, à faire prescrire par votre médecin (qui doit tout de même êtres suffisamment au courant sur le sujet) pour identifier les sensibilités, allergies et intolérances.

Vous pouvez aussi vous adresser à un praticien NAET : "Créée par le Dr Nambudripad en 1983, la méthode NAET permet, grâce à la combinaison de plusieurs thérapies alternatives (acupuncture, chiropratique, kinésiologie, diététique...) de rééquilibrer les dérèglements de la santé (allergie, intolérances...)". Sans prise de sang, le praticien peut en une séance vous dire à quoi vous réagissez et vous proposer un protocole de désensibilisation par manipulation de vos méridiens.

Voici le lien vers l'annuaire des praticiens NAET en France.

Si vous avez l'intension de suivre un protocole anti-candida, je vous encourage fortement à identifier à quoi vous réagissez avant de commencer.

Si vous vous souffrez émotionnellement, vous devez aussi commencer par là.

Dans mon livre "Comment passer pour une super-femme le temps de le devenir pour de bon" vous trouverez toute une compilation des déséquilibres courants qui affectent les femmes et qui sont directement liés à des réactions alimentaires.