Club Equilibre Naturel - Cécile ELLERT

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Douleur : tout ce que vous devez essayer avant de vous droguer

Les récentes études sont de plus en plus nombreuses à montrer combien il est risqué de prendre régulièrement du paracétamol et des médicaments opiacés pour  soulager la douleur.

Lorsque je lis que 80% des américains souffriront de mal de dos chronique à un moment de leur vie, (ce qui les amènera à consulter leur médecin et aller à la pharmacie) je me dis qu'il y a des chances que cela concerne aussi les français, gros consommateurs de paracétamol à toute les sauces.

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Il faut pourtant savoir que le paracétamol n’est pas plus efficace qu’un placebo pour soulager le mal de dos.

Le paracétamol pour le mal de dos : du pipeau !

Une étude conduite par des centaines de cliniques à Sydney en Australie a impliqué 1652 personnes souffrant du bas du dos pendant 4 semaines. On leur a donné du paracétamol ou un placebo.

A la fin de l’étude, les chercheurs ont trouvé qu’il n’y avait quasi aucune différence entre le nombre de jours nécessaires au soulagement du mal de dos dans les deux cas.

En moyenne, il a fallu 17 jours au groupe qui prenait le paracétamol et 16 jours au groupe prenant le placebo pour être soulagé de leur mal de dos.

Ces résultats suggèrent qu’il faut reconsidérer la recommandation universelle qui veut que l'on donne du paracétamol pour soulager le mal de dos sur le long terme.

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Ne vous droguez pas aux opiates

Malheureusement, le mal de dos est aussi une des causes principales d’addiction aux opiates, ce qui enlève la vie de 17000 américains chaque année (ce qui laisse imaginer ce qui se passe en France).

Sachez que la prescription d’opiates est une des façons les plus récentes de consommer de la drogue légalement.

Il est important de réaliser que des médicaments comme l’hydrocodone (Vicodin, Anexsia, Anolor DH5, Bancap HC, Dolacet, Hydro, Lorcet, Lortab, Norco, T-Gesic et Vadunk) et l’oxycodone (Percocet) sont des dérivés opioïdes, tout comme l’héroïne.

Le risque d’addiction est extrêmement élevé

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De plus en plus de fabricants de produits pharmaceutiques aux Etats Unis sont poursuivis en justice pour contribuer à l’épidémie d’abus de drogue. Dans le conté de Santa Clara en Californie, le taux de mot par overdose d’opiate a triplé ces dix dernières années, et selon les autorités locales, cela est le résultat d’un long plan marketing établi par les compagnies pharmaceutiques visant à créer un marcher pour ces drogues qui n’auraient jamais du exister au départ.

C’est le marketing de ces fabricants de pilules qui donne à votre médecin le réflex de vous les proposer en cas de douleur.

Si vraiment vous n’avez pas d’autres alternatives, contentez-vous de les prendre sur une très courte période, pas plus d’une semaine.

Ne vous transformez pas en drogué malgré vous

Mais vous devez considérer une chose : nombreux sont ceux qui ont un système nerveux différent de la norme et à qui il suffit d’une prise d’opiate pour y être accro de la même façon que s’ils en prenaient depuis des semaines.

Ces cas là ne sont en général pas pris en compte dans les statistiques… mais ils existent.

Les personnes à qui ça arrive sont condamnées à prendre ces médicaments coûte que coûte pour ne pas subir les atroces effets du manque. Mais surtout, ils sont traités en drogués. On les accuse d’avoir choisi les opiacés comme drogue légale. On les envoie en cure de désintoxication avec de véritables drogués et alcooliques.

On leur impose des traitements similaires, des séances de lavage de cerveau identiques où ils doivent avouer devant tout le monde qu’ils sont drogués.

Des semaines, des mois de souffrance, de sentiment d’impuissance, de colère, d’humiliation pire que la douleur qui les a amené à prendre le médicament en question les attendent.

Simplement parce qu’ils ont fait confiance à un médecin qui, grâce au marketing bien appliqué d’une compagnie pharmaceutique, leur a prescrit de quoi les soulager.

Bien sur, c’est aussi ce qui vous attend si vous avez une tolérance normale et vous vous accoutumez à ces produits

Il y a pourtant des moyens simples de s’en prémunir.

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Les options qui vous éloignent des médicaments

Essayez d’abord toutes ces options avant de considérer de prendre des médicaments.

Cette liste de suggestion n’est pas la seule approche à utiliser, mais rassemble les meilleurs outils que je connaisse.

Alors si vous souffrez, essayez d’abord ces options avant de vous jeter sur les médicaments.

  • Identifiez pourquoi vous avez mal : en général, la douleur est le produit de l’inflammation, qui est une réponse normale du système immunitaire, la façon qu’à le corps de venir à la rescousse. Si vous éliminez cette réponse, vous enlevez au corps son moyen de vous guérir. C’est pourquoi, une application locale d’huiles essentielles anti-douleur préserve la réponse immunitaire et reste très efficace. Voici le lien vers un article que j’ai écrit sur le sujet.

Mais je vous donne des formules dans l'aromathérapie de la douleur.

  • Éliminez les origines inflammatoires parasites dont vous n’avez pas besoin : je veux parler des céréales (en particulier source de gluten) et du sucre sous toutes ses formes, depuis les bonbons, les boissons sucrées (même avec édulcorant), les pâtisseries, l’alcool, les glaces, trop de fruits, le chocolat etc… Éviter au maximum ces deux catégories d’aliments permet de faire baisser votre niveau d’insuline et de leptine qui à elles deux stimulent la production de prostaglandine inflammatoire. Pour faire court, le sucre provoque l’inflammation, ainsi que le gluten. Les éliminer la réduit automatiquement et vous aide à mieux contrôler la douleur, ce qui peut aussi réduire la chronicité de votre problème. Les anti-douleurs anti-inflammatoires fonctionnent de cette façon, simplement en manipulant les prostaglandine.

  • Considérez les aspects émotionnels de la douleur : la colère et la frustration vous font bouillir…mais pas uniquement dans la tête ! Ces émotions-là, issues de la toxicité de votre foie, entretiennent aussi l’irritation de vos terminaisons nerveuses et votre hyper sensibilité. Les maitriser est une très bonne façon de combattre la douleur. Pour cela, vous avez l’aromathérapie, l’acupuncture, le massage et l’EFT (sans parler des techniques d’énergétique quantiques comme la méthode Yuen).

  • Détoxifiez-vous le plus possible : que ce soit avec une détox du foie ou un programme anti-candida (qui au passage vous évite le sucre et le gluten). En effet, la toxicité interne entretient l’acidité de votre organisme et favorise l’inflammation, freine la régénération cellulaire et donc votre capacité de guérison. Vous détoxifier aide votre corps à se régénérer.

  • Nettoyez vous, depuis les intestins (avec une hydrothérapie du colon) jusqu’aux émotions avec de la méditation (pleine conscience https://www.youtube.com/watch?v=X30YOkC2ZvY). Cette relaxation permet d’intervenir sur la façon dont le cerveau participe à la perception de la douleur en vous aidant à combattre les émotions toxiques

  • Veillez à dormir suffisamment : Sans un bon sommeil, notre mécanisme de tolérance à la douleur fonctionne moins bien et participe à la formation d’un cercle vicieux où la douleur entraine l’anxiété et la dépression, la dépression entraîne la procrastination et l’immobilité, l’immobilité entraîne un affaiblissement musculaire, et la perte de tonicité musculaire entraine la fatigue. Plus de fatigue entraine moins de résistance physique, donc plus de douleur, etc….

  • Agissez sur votre niveau de stress : Provoqué par la douleur, il se soigne de la même façon qu’un stress courant. Le volume de stress dépend du volume de douleur : le stress augmente avec la perception de la douleur. Toute forme de stress a un impact profond sur le corps, mais surtout sur l’immunité. Le cancéreux étant déjà assez affaibli par ses traitements, il est important de l’aider à vaincre son stress de façon holistique.

Le manque de sommeil fait partie de ce qui intensifie la douleur. La douleur met la personne dans un état d’alarme, propice à la veille et à la stimulation du système nerveux.

Il faut briser le cercle vicieux qui peut s’installer entre Peur et Impuissance, Anxiété, Insomnies et baisse de tolérance de la douleur.

Une des meilleures façons de briser ce cercle est de pratiquer une activité physique. C’est en effet le manque d’activité qui peu créer la douleur et la rendre chronique en participant à la perte de masse musculaire et à l’augmentation de la faiblesse physique.

A tous ces points vous pouvez ajouter tout ce qu'on ne vous dit jamais au sujet des différents types de douleur, les bonnes et les moins bonnes,  comment utiliser la chimie des huiles essentielles et des compléments nutritionnels pour se sentir mieux, sans subir les effets secondaires. Tout est dans l'Equilibre anti-Douleur.